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Proposition américaine nouvelle mode prend ou laisse

by Sara
Proposition américaine nouvelle mode prend ou laisse

Proposition américaine : un nouveau modèle à prendre ou à laisser

La correspondante politique du journal israélien Ma’ariv, Anna Braski, a rapporté qu’un des scénarios possibles pour la proposition finale d’échange de prisonniers que présenterait le côté américain impliquerait une demande d’accord simultané de la part d’Entité sioniste et du Hamas sur toutes les phases de l’accord.

Dans son rapport publié aujourd’hui, elle cite des sources politiques israéliennes, affirmant que le plan américain « annulerait les négociations par étapes et exigerait des parties qu’elles acceptent tout d’un coup, ce qui impliquerait la fin des combats et le retrait de l’armée israélienne de la bande de Gaza. »

En outre, il prévoit le transfert de la responsabilité de l’« axe de Philadelphie » à une force extérieure, ainsi que des garanties de non-destruction des responsables du Hamas, notamment le chef du mouvement, Yahya Sinwar.

« Prenez-le ou laissez-le »

Braski souligne l’atmosphère de pessimisme entourant le sort de cette proposition après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé qu’Entité sioniste ne renoncerait jamais à l’axe de Philadelphie, le considérant comme une nécessité stratégique vitale pour la sécurité nationale. Elle conclut que « la conclusion dominante est que l’accord est mort, et ce que nous voyons vivant est en réalité ses funérailles ».

Le rapport indique également que le dernier schéma, sous forme de « prenez-le ou laissez-le », que les Américains mettraient sur la table « serait néfaste pour Entité sioniste et pire que le plan actuel déjà rejeté par le Hamas ». Les responsables avertissent que « si Entité sioniste rejette l’offre, les Américains transformeront la diplomatie en usage de la force, par exemple en n’utilisant pas leur veto au Conseil de sécurité contre les résolutions visant Entité sioniste, approfondissant ainsi son isolement politique. »

Une dynamique complexe

Face à ce pessimisme, Braski évoque la possibilité que Netanyahu puisse manœuvrer de manière à amener le gouvernement israélien à accepter l’accord, tout en se préservant d’un embarras personnel. Elle note que « dans le moment décisif, Netanyahu pourrait bien soumettre l’accord au vote, non pas en conseil des ministres, mais en session complète, où il sera probablement confronté à l’opposition d’Itamar Ben Gvir et de Betzalel Smotrich, mais pourrait trouver un soutien parmi les ministres orthodoxes extrêmes. »

Les membres du Likoud pourraient alors être divisés entre partisans et opposants de l’accord, aboutissant ainsi à une majorité requise en faveur de l’accord.

Imposition et conséquences

Braski rappelle que Netanyahu ne cherche pas à sabotager les négociations pour des raisons politiques. Au contraire, il pense que la conjonction de la pression politique interne et américaine, face à peu d’alternatives sécuritaires, l’incite à penser que ne pas parvenir à un accord serait le choix le plus désavantageux. Elle souligne que la capacité de Netanyahu, en tant que Premier ministre, à supporter les conséquences d’un éventuel échec de l’accord est douteuse.

Échec des négociations précédentes

Braski interprète les commentaires de Netanyahu lors d’une conférence de presse comme une menace envers le Hamas, suggérant qu’il pourrait s’en prendre à son infrastructure civile et gouvernementale en plus de sa structure militaire. Cependant, elle avance que cette déclaration ne vise qu’à créer une possibilité en cas d’échec des discussions.

Elle met en exergue qu’une tentative israélienne antérieure de transférer le contrôle à des clans locaux non affiliés au Hamas a échoué, aussi bien à cause du refus de Netanyahu que du désintérêt des chefs de clans à coopérer.

Tout en notant que la situation à Gaza a changé, les clans se sentant désormais suffisamment en sécurité pour envisager une coopération avec Entité sioniste, Braski conclut que l’issue des négociations dépendra de la réussite ou de l’échec de l’accord. « Un succès signifierait que le Hamas resterait à Gaza, tandis qu’un échec impliquerait le maintien de l’armée israélienne, ouvrant la voie à une répétition des expériences passées ».

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