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Le PSOE de Madrid, sous la direction d’Óscar López, est confronté à une pression croissante pour produire des résultats dans un délai de six mois. Les critiques internes au parti expriment des doutes quant à la capacité de López et de Reyes Maroto à atteindre leurs objectifs avant les élections de 2027.
Changements au sein du PSOE de Madrid
Depuis sa nomination en tant que secrétaire général le 7 décembre dernier, Óscar López, ancien ministre pour la Transformation digitale et de la Fonction publique, a mis en place une nouvelle orientation au sein du parti. Cette direction privilégie la loyauté envers le chef et un discours plus agressif à l’encontre de la présidente régionale, Isabel Díaz Ayuso. Les attaques se concentrent notamment sur la gestion des résidences durant la pandémie et la situation judiciaire de son partenaire.
Un avenir incertain pour les dirigeants
Les résultats d’un récent congrès régional ont révélé des tensions persistantes : près de 26 % des délégués n’ont pas soutenu la direction de López, malgré une tentative d’unité totale au sein du parti. Un membre de l’exécutif a affirmé : « Nous devons tous travailler ensemble pour récupérer le gouvernement et la mairie. » Cependant, le climat reste tendu après le départ inattendu de Juan Lobato, ce qui a laissé des séquelles au sein du PSOE.
Des attentes élevées pour les prochains mois
La direction du PSOE de Madrid a conscience que l’attente est palpable parmi les membres moins impliqués dans la direction actuelle. Certains estiment que López et Maroto doivent prouver leur efficacité rapidement : « Les résultats doivent arriver dans six mois. » Les premières sondages, qui pourraient indiquer le succès ou l’échec de leur stratégie, coïncideront avec le 2 mai prochain.
En réponse à cette pression, l’équipe de López a déclaré qu’il était important de laisser le temps au nouveau leadership de s’organiser et de mettre en œuvre ses projets sans pression temporelle excessive.