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Rachida Dati visée par une enquête pour non-déclaration de bijoux

by charles
France

Une affaire autour de la transparence du patrimoine public éclaire à nouveau le dossier de Rachida Dati, ancienne ministre de la Culture. Selon Libération, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a ouvert une enquête pour non déclaration concernant des bijoux détenus par l’élue. Dati avait déclaré début mai n’avoir « rien à régulariser », mais les investigations portent sur 19 pièces estimées à 420 000 euros détenues depuis 2017. La HATVP contrôle le patrimoine et les déclarations d’intérêts de près de 15 000 responsables publics et peut saisir la justice en cas d’omission substantielle.

Rachida Dati : contexte et chiffres clés de l’enquête

Le dossier s’appuie sur des révélations publiées par Libération évoquant une omission d’une série de bijoux dans la déclaration de patrimoine d’une responsable publique. Selon la dernière déclaration publiée par la HATVP en juin 2024, le patrimoine de l’ancienne ministre serait d’environ 5,6 millions d’euros, mêlant biens immobiliers, comptes et produits d’épargne. Libération détaillait qu’il y aurait 19 bijoux, pour une valeur totale estimée à 420 000 euros, non mentionnés dans la déclaration officielle. La même source rappelle que ces pièces auraient été détenues depuis 2017 et qu’elles pourraient relever du champ de la transparence des responsables publics.

La HATVP, créée en 2013 après le scandale Cahuzac, contrôle le patrimoine et les déclarations d’intérêts de près de 15 000 responsables publics et peut saisir la justice en cas d’omission substantielle. Selon les informations, la Haute autorité peut saisir la justice si elle déceler une intention frauduleuse ou une omission substantielle.

Bijoux cachés de Rachida Dati, enquête en cours
Extrait des bijoux évoqués dans l’enquête publiée par Libération.

Réactions et enjeux juridiques

Selon les dispositions de la HATVP, l’organisme peut saisir la justice en cas d’omission substantielle ou d’intention frauduleuse. L’enquête ne constitue pas une condamnation et les suites éventuelles restent à préciser, sans nouvel échange de la part des autorités publiques à ce stade.

Pour l’heure, les détails supplémentaires du dossier ne sont pas publics et les réactions des parties impliquées ne sont pas pleinement consignées dans les sources consultées. Cette affaire illustre néanmoins les tensions autour des règles de transparence et du contrôle des patrimoines des responsables publics en France.

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