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Le 18 mars 2025, Donald Trump et Vladimir Poutine ont eu une conversation téléphonique qui a duré plus de deux heures. Malgré les promesses de Trump d’instaurer un cessez-le-feu en Ukraine en « 24 heures », aucun accord substantiel n’a été conclu pour mettre fin aux hostilités.
Le contexte de l’appel
Deux mois après son retour à la Maison-Blanche, Trump n’a pas réussi à convaincre Poutine d’accepter un cessez-le-feu de 30 jours, bien que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, ait donné son accord sans condition. Au lieu de cela, Poutine n’a consenti qu’à une trêve qui ne concerne que les infrastructures énergétiques, tout en maintenant ses exigences, notamment la cessation de l’aide militaire internationale à l’Ukraine.
Zelensky demande des précisions
En visite d’État à Helsinki, Zelensky a exprimé sa volonté d’envisager un arrêt de 30 jours des frappes sur les infrastructures énergétiques, mais il a insisté sur la nécessité de clarifications concernant les propositions faites par les Russes aux Américains. Il a déclaré : « Je pense qu’il serait juste que nous ayons une conversation avec le président Trump pour savoir en détail ce que les Russes ont offert. »
Les réactions internationales
Emmanuel Macron, depuis Berlin, a salué les discussions entre Trump et Poutine, tout en réaffirmant le soutien continu à l’Ukraine : « Nous continuons le soutien à l’armée ukrainienne dans sa guerre de résistance face à l’agression russe. » Il a souligné l’importance d’un cessez-le-feu mesurable et vérifiable pour initier des négociations de paix durables.
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a également exprimé son espoir qu’un cessez-le-feu complet puisse être atteint rapidement. En parallèle, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a assuré que le soutien du Royaume-Uni à l’Ukraine resterait inébranlable.
Les critiques du plan de Poutine
Ni Washington ni Moscou n’ont abordé la question des territoires conquis par la Russie. La députée ukrainienne Inna Sovsun a critiqué ce qu’elle considère comme un « piège » dans le plan de paix proposé par Poutine. Elle a déclaré sur les réseaux sociaux que ce plan impliquerait la cessation de la mobilisation en Ukraine, la désarmement et la perte de tout soutien militaire étranger, ce qui serait davantage une reddition qu’une désescalade.
Image de l’appel téléphonique
