Table of Contents
Alors que l’Espagne envisage une réduction de la journée de travail à 37,5 heures, le ministre de l’Économie, Carlos Cuerpo, a souligné la nécessité d’accompagner les entreprises pour mettre en œuvre cet accord. Dans ses récentes déclarations, il a également évoqué l’état de l’économie espagnole et les mesures à prendre pour l’avenir.
Une économie espagnole en croissance
Carlos Cuerpo a fait le point sur l’évolution de l’économie espagnole lors d’une récente interview. Il a affirmé que l’Espagne est dans une phase de croissance, avec des prévisions positives pour 2025. Le ministre a indiqué qu’il est essentiel d’atteindre des accords pour appliquer les nouvelles mesures, notamment le salaire minimum interprofessionnel (SMI) et la réduction de la durée du travail.
Les enjeux de la réduction de la journée de travail
La réduction de la journée de travail à 37,5 heures a été discutée en profondeur. La ministre du Travail, Yolanda Díaz, a signé un accord avec les syndicats UGT et CC.OO., mais sans le soutien des employeurs, ce qui complique l’implémentation de cette mesure. Antonio Garamendi, président de la CEOE, a exprimé son désaccord avec la proposition, malgré les aides financières envisagées pour les entreprises.
L’absence d’un consensus politique est également un obstacle, avec des partenaires gouvernementaux comme le PNV et Junts qui souhaitent un soutien des employeurs avant de se rallier à la proposition.
Les réalités à prendre en compte
Cuerpo a mentionné deux réalités cruciales à considérer pour la mise en œuvre de la réduction de la journée. La première est la fragmentation politique au sein des Cortes, qui rend difficile l’obtention des soutiens nécessaires. La seconde est la diversité de l’économie espagnole, qui nécessite des approches adaptées en fonction de la taille des entreprises.
« Pour que cette mesure soit effective, il est impératif d’accompagner nos entreprises, notamment dans le secteur industriel, afin de maintenir la croissance tout en conquérant des droits », a déclaré Cuerpo.
Perspectives de négociations
Malgré les tensions, Cuerpo a exprimé son désir de travailler en collaboration avec Yolanda Díaz pour progresser dans la mise en œuvre de la réduction de la journée de travail. La nécessité d’un dialogue constructif entre le gouvernement, les syndicats et les employeurs est plus pressante que jamais.
Les discussions à venir seront cruciales pour déterminer si la réduction de la journée de travail pourra voir le jour, car elle représente une avancée significative pour les droits des travailleurs en Espagne.
