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La réforme de l’audiovisuel public, portée par Rachida Dati, entame une nouvelle phase parlementaire dès ce jeudi 10 juillet avec son examen au Sénat. Ce projet, très critiqué, doit être discuté rapidement, bien que la gauche s’engage à entrer en résistance.
Accélération du calendrier parlementaire
La réforme, qui suscite de vives inquiétudes parmi les salariés de l’audiovisuel public, revient au Sénat après avoir été rejetée par les députés en première lecture. Les sénateurs auront peu de temps pour adopter le texte avant les vacances parlementaires, prévues pour vendredi.
Retour de l’Assemblée nationale à l’automne
Après le passage au Sénat, l’Assemblée nationale devra à nouveau examiner la proposition de loi à partir de l’automne. Cependant, cette réforme ne figure pas parmi les textes envisagés pour la session parlementaire extraordinaire prévue fin septembre.
Rachida Dati et le projet de holding
Rachida Dati a l’opportunité de prolonger la discussion sur son projet qui prévoit la création d’une holding regroupant France Télévisions, Radio France et l’Ina. Le rejet par les députés d’une motion de la gauche le 30 juin a permis au Sénat d’accélérer le processus.
Réactions au Sénat
Le projet de loi est soutenu par la majorité droite-centristes du Sénat, qui avait déjà initié ce texte. Laurent Lafon, président de la commission de la Culture, critique la position des députés de gauche, tandis que Patrick Kanner, chef des sénateurs socialistes, promet de s’opposer à ce qu’il qualifie de retour de l’ORTF « en pire ».
Alignement et divergences
Les sénateurs ont accepté d’aligner certaines de leurs positions avec celles du gouvernement, notamment en ce qui concerne la direction de la future holding, France Médias. Néanmoins, des divergences persistent, notamment sur l’intégration de France Médias Monde, l’antenne internationale de l’audiovisuel public français.
La question de la souveraineté audiovisuelle
Un autre aspect du texte, qui traite de la « souveraineté audiovisuelle », a été conservé par les sénateurs. L’exécutif semble cependant vouloir le supprimer pour faciliter l’examen du texte à l’Assemblée.