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Le président de la Poste, Levrat, reste déterminé à poursuivre la modernisation de l’entreprise malgré le départ de son directeur général, Roberto Cirillo. Il appelle ses confrères du parti socialiste (PS) à soutenir les réformes nécessaires.
Le départ de Roberto Cirillo
Suite à l’annonce du départ de Roberto Cirillo, des rumeurs ont circulé selon lesquelles il aurait été poussé à quitter ses fonctions. Levrat a rapidement clarifié la situation, exprimant son regret face à cette décision. « J’ai collaboré avec Roberto Cirillo de manière très positive, tant sur le plan humain que professionnel. Il a été un atout pour la Poste », a-t-il déclaré.
Un consensus stratégique
Levrat a souligné qu’il n’y avait pas de divergences majeures entre lui et Cirillo concernant la stratégie de la Poste. « Nous avons toujours été sur la même longueur d’onde. Les désaccords évoqués par Cirillo concernent plutôt les relations entre la Poste et certains membres du Parlement », a-t-il expliqué.
Les défis du secteur postal
Levrat a reconnu que la Poste, tout comme Kodak face à l’émergence de la photographie numérique, doit s’adapter à une réalité changeante. « Les revenus de notre cœur de métier s’effondrent, mettant en péril la survie à long terme de l’entreprise. Nous avons mis en place une stratégie pour faire face à ces défis et garantir un service public moderne », a-t-il ajouté.
Réactions face aux critiques politiques
Levrat a également répondu aux critiques selon lesquelles Cirillo aurait été découragé par des pressions politiques. « Il était plein d’énergie jusqu’à la fin de son mandat. Il est naturel qu’il souhaite maintenant se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle. Les débats politiques autour de la Poste montrent l’importance de son service », a-t-il affirmé.
Une stratégie d’adaptation
Le président de la Poste a souligné l’importance d’adapter les services aux besoins de la population. « Par exemple, nous souhaitons proposer des options de livraison de lettres à la fois physiques et numériques, permettant aux clients de choisir ce qui leur convient le mieux », a-t-il déclaré.
Les difficultés financières et les attentes politiques
Alors que la Poste fait face à des pertes dans son secteur digital, Levrat a insisté sur le fait que les pertes proviennent principalement de services publics coûteux à mettre en place, comme le dossier électronique du patient. Il a aussi noté que le cadre législatif limite la portée des activités de la Poste.
Appel à une réforme proactive
Levrat a critiqué le récent arrêt des réformes décidé par le Parlement, affirmant que c’était une mauvaise décision. « Pour garantir le service public, nous devons moderniser nos offres. La critique de la gauche visant à préserver la Poste comme un musée n’est pas ce que nous voulons », a-t-il noté.
Vers une flexibilité accrue
Levrat a appelé à plus de flexibilité dans les exigences de ponctualité et de service, tout en affirmant que l’acheminement quotidien des lettres doit rester une priorité tant qu’il existe une demande. « Nous devons être en mesure d’adapter nos services, surtout dans les zones les plus éloignées », a-t-il conclu.