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Des déserts médicaux restent un sujet clé de l’agenda sanitaire en France. Dans 151 intercommunalités classées en zone rouge, un dispositif de renforts de médecins généralistes sera déployé sur la base du volontariat, avec une indemnisation financière. « Dès la semaine prochaine, cette mesure phare deviendra réalité et apportera une réponse concrète et immédiate aux Français qui, trop souvent encore, peinent à trouver un médecin », affirme le ministère de la Santé dans un communiqué. Le cabinet du ministre a précisé que le « déploiement progressif » de la mesure commence ce lundi et s’inscrit dans le cadre d’un pacte plus large destiné à lutter contre les déserts médicaux. Au total, 2,5 millions de patients seraient concernés par ces renforts, destinés à compléter l’offre de soins dans des territoires particulièrement touchés.
Dans 151 zones rouges, des médecins seront envoyés en renfort
Le dispositif vise à améliorer l’accès aux soins dans les territoires les plus touchés et porte sur 151 intercommunalités, principalement au centre et au sud-ouest hors littoral du pays, ciblant des zones où l’offre se fait sentir insuffisante. Le renfort s’appuiera sur le volontariat des médecins et prévoit une indemnisation forfaitaire de 200 euros par jour en plus du paiement des consultations réalisées, selon le ministère.
Les territoires ciblés couvrent environ 2,5 millions de patients qui devraient bénéficier de cette optimisation ponctuelle de l’offre de soins dans les zones les plus déficitaires.
Modalités et financement du dispositif
Le dispositif repose sur le volontariat des médecins et prévoit une indemnisation forfaitaire de 200 euros par jour en plus du paiement des consultations réalisées, selon le ministère.
Il s’inscrit dans le cadre d’un pacte contre les déserts médicaux et a été présenté par les autorités comme une étape concrète pour augmenter l’offre dans les territoires les plus touchés, avec un déploiement progressif et une mise en œuvre adaptée selon les zones rouges et les interlocuteurs locaux.
Réactions et calendrier
Certains élus, emmenés par Guillaume Garot, avaient promu des mesures plus strictes, imposant des contraintes à l’installation des médecins, mais la direction politique a choisi une approche facultative et a reçu une opposition marquée de la profession.
Les élus avaient critiqué en juin les mesures finalement choisies par le gouvernement, regrettant leur caractère « facultatif (et) donc aléatoire », et évoquant un dispositif qui « ne peut en rien remplacer les réponses de fond ».