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Reprise agression Gaza : retraits et condamnations au sommet climat UAE

by Sara
Reprise agression Gaza : retraits et condamnations au sommet climat UAE

La récente reprise des hostilités à Gaza a eu des répercussions inattendues lors de la conférence climatique de l'ONU, la COP28, à Dubai, marquée par des retraits de délégations, des annulations de discours et des absences significatives. Ce contexte de crise humanitaire a soulevé de sérieux questionnements parmi les leaders mondiaux présents et a éclipsé les dialogues sur les enjeux climatiques, mettant en exergue les liaisons complexes entre les crises géopolitiques et les questions environnementales.

Réactions immédiates face à l'urgence humanitaire

Le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a été parmi les premiers à exprimer publiquement son indignation. Il a souligné l'impossibilité de rester silencieux sur la crise humanitaire en Palestine, causée par ce qu'il décrit comme une agression israélienne injustifiable qui équivaut à un crime de guerre. Ses mots ont trouvé écho chez les leaders de la Colombie et de Cuba, qui ont également condamné les actions en les qualifiant de génocide.

Impact politique et diplomatique

L'ombre de la violence à Gaza a conduit à des absences notables dans le programme des discours. L'émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, a retiré sa participation, tout comme le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman. De plus, le boycott du délégué iranien, manifestant contre la présence israélienne, montre les divisions profondes et la complexité des interactions au sein du Moyen-Orient, même dans un contexte dédié à la lutte contre le changement climatique.

Amplification du conflit dans le discours international

Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a mis en avant le fait que les conflits comme celui observé à Gaza génèrent d'immenses souffrances et exacerbe les tensions régionales. Les opinions des leaders mondiaux varient ; certains, comme le président sud-africain Cyril Ramaphosa, ont condamné vigoureusement ce qu'il qualifie de crime de guerre contre les innocents de Palestine. Cependant, d'autres, à l'image du président égyptien Abdel Fattah al-Sisi, ont choisi de ne pas aborder le sujet.

Cet ensemble de réactions et d'événements lors de la COP28 illustre avec acuité la manière dont les conflits géopolitiques peuvent influencer et parfois même reléguer au second plan les discussions environnementales cruciales. La complexité de la géopolitique actuelle se répercute ainsi sur les agendas internationaux, révélant combien il est crucial de traiter ces questions dans leur globalité pour avancer vers des solutions durables.

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