Table of Contents
Le 19 mars 2025, la France a procédé à la restitution de 133 pièces archéologiques précolombiennes au Honduras, un geste significatif pour le patrimoine culturel de ce pays d’Amérique centrale. Ces objets étaient conservés au Musée du quai Branly à Paris depuis les années 1980.
Détails de la restitution
Parmi les pièces restituées figurent des objets en obsidienne, pierre volcanique sombre, ainsi que des éléments en céramique, une pierre à moudre et des figurines taillées dans la pierre. La cérémonie s’est déroulée à Tegucigalpa, la capitale hondurienne, en présence du ministre des affaires étrangères du Honduras, Eduardo Enrique Reina, et de l’ambassadeur de France, Cédric Prieto.
Réactions officielles
Lors de la cérémonie, M. Reina a exprimé sa gratitude envers le peuple français pour ce geste, qu’il a qualifié de vital pour renforcer les relations entre les deux pays, non seulement sur le plan commercial et politique, mais aussi culturel. Il a déclaré : « Nous voulons remercier le peuple français pour cette démarche vitale afin d’améliorer et d’approfondir des relations qui ne sont pas seulement commerciales, politiques, mais aussi culturelles ».
Origine des objets
Les pièces restituées proviennent de sites archéologiques situés dans les départements de Valle et Choluteca, dans le sud du Honduras, et de Comayagua, au centre du pays. L’ambassadeur de France a souligné l’importance symbolique de ces objets, affirmant que « le patrimoine du Honduras est exceptionnel ».
Perspectives futures
La restitution de ces objets fait partie d’un effort continu du Honduras pour récupérer son patrimoine culturel. Une chercheuse de l’Institut hondurien d’anthropologie et d’histoire (IHAH) avait signalé l’existence de cette collection au Musée du quai Branly. Le ministère des affaires étrangères a précisé que l’IHAH a établi un contact avec l’institution parisienne, qui a accepté cette restitution en septembre 2024.
Le ministère a également noté que le transfert des pièces avait eu lieu à une époque où l’État hondurien manquait d’un cadre réglementaire pour l’exportation d’objets archéologiques. L’IHAH continue de dialoguer avec d’autres pays dans l’espoir de rapatrier davantage de patrimoine culturel qui a été exporté depuis longtemps.