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Les résultats du baccalauréat 2025 ont été officiellement annoncés par la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, qui a dévoilé un taux de réussite provisoire de 85,75 %, en légère hausse par rapport à 2024. Ce pourcentage marque une stabilité par rapport à l’année précédente, confirmant une tendance à la progression constante depuis plusieurs années.
Des chiffres encourageants pour cette session
Cette année, 709 747 candidats ont passé l’examen, un chiffre en baisse de 8 570 par rapport à 2024, ce qui pourrait en partie s’expliquer par la baisse générale du nombre d’inscriptions. Parmi eux, 608 632 ont obtenu leur diplôme dès les premiers résultats, témoignant d’un taux d’admission en légère hausse (+0,18 point). La ministre a félicité les lauréats, tout en les encourageant pour la phase de rattrapage qui débute avec les épreuves de mercredi prochain.
Une réussite globalement stable avec des différences par filière
Le taux d’admis en voie générale s’élève à 91,11 %, une stabilité par rapport à 2024, avec une légère hausse de 0,04 point. La filière technologique atteint un taux de réussite de 79,28 %, en augmentation de 0,69 point, tandis que le bac professionnel enregistre lui aussi une progression à 79,74 %. Ces chiffres illustrent une tendance persistante d’amélioration dans l’ensemble des filières depuis 2012, où le seuil des 80 % a été dépassé.
Une étape clé pour les jeunes et la poursuite d’études
Pour la majorité des candidats, la réussite au bac marque la fin de leur parcours lycée et le début de leur orientation vers l’enseignement supérieur. La plateforme Parcoursup a commencé à communiquer ses premières propositions dès le 2 juin, rendant parfois cette étape plus déterminante que l’examen lui-même. Les candidats ayant échoué aux rattrapages pourront se présenter à leurs épreuves de rattrapage jusqu’au mercredi suivant.
Une année marquée par une modification du mode d’évaluation
Le contrôle continu, représentant désormais 40 % de la note finale, contribue à alléger la pression sur les candidats. Les épreuves terminales demeurent néanmoins essentielles, pesant pour 60 %. Cette réforme vise à mieux prendre en compte la progression des élèves tout au long de l’année et à réduire le stress lié à la maintien d’une note terminale unique.