Retour des Libanais au Sud : un paysage de désolation

Retour des Libanais au Sud : un paysage de désolation

Avec le début de l’accord de cessez-le-feu entre le Liban et Israël, des convois de réfugiés libanais ont commencé à rentrer dans leurs villages et villes du sud, qu’ils avaient dû fuir en raison des bombardements israéliens. Les routes dans le sud et la Bekaa se sont remplies de milliers de familles retournant chez elles.

Une scène de destruction

Les images de destruction dans le sud sont choquantes. Les bâtiments qui représentaient les traits de la vie quotidienne se sont transformés en ruines désertes, avec des murs brisés, des toits effondrés et des infrastructures dégradées.

Les rues, autrefois animées, sont désormais désertes, couvertes de débris. L’odeur de la fumée dans l’air témoigne de l’horreur des événements récents, alors que des morceaux de fer déformés et des véhicules calcinés remplissent le paysage, reflétant la tragédie de la guerre.

Coûts de la destruction

Selon un rapport de la Banque mondiale, les dommages causés aux logements au Liban sont estimés à environ 2,8 milliards de dollars, avec plus de 99 000 unités d’habitation partiellement ou totalement détruites.

Le laboratoire des villes de Beyrouth, affilié à l’université américaine, a indiqué que les frappes aériennes israéliennes ont détruit au moins 262 bâtiments dans la banlieue sud, bastion du Hezbollah.

Dommages au secteur agricole

Les attaques israéliennes ont également causé des dommages considérables dans les villages et villes de la plaine de la Bekaa et du sud du Liban. Dans le secteur agricole, la Banque mondiale a évalué les pertes à environ 124 millions de dollars, tandis que les pertes dues à la destruction des cultures et du bétail ainsi qu’au déplacement des agriculteurs dépassent 1,1 milliard de dollars, entraînant un échec du saison des récoltes.

Un retour plein d’espoir malgré les ruines

Malgré les destructions, des Libanais lèvent le drapeau et se dirigent vers le sud, retournant chez eux, conscients de l’ampleur des dégâts mais animés par l’espoir de reconstruire leur vie.