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Le ministre de l’Économie, Éric Lombard, a réaffirmé sa position sur la retraite et a proposé une contribution accrue des retraités au système de retraite.
Un appel à la contribution des retraités
Éric Lombard a qualifié de « assez illogique » la situation où le niveau de vie des retraités serait, « en moyenne, supérieur au niveau de vie des salariés ». Ce constat a été exprimé alors qu’il commentait un rapport de la Cour des comptes, qui juge le financement du système de retraite « préoccupant ».
Le ministre a été clair sur le fait qu’il ne soutiendrait pas l’abrogation de la réforme de 2023, comme le souhaite la CGT, affirmant que cela serait « extrêmement coûteux » et que la France n’en a pas les moyens.
Rééquilibrer les niveaux de vie
Lors d’une interview sur RTL, Éric Lombard a indiqué qu’il serait favorable à ce que les retraités contribuent davantage à l’effort national. Il a souligné qu’un rééquilibrage du niveau de vie entre les retraités et les salariés serait une solution « raisonnable ».
Interrogé sur la possibilité de désindexer les pensions de l’inflation, comme évoqué par la Cour des comptes, il a précisé que cette décision devait être laissée aux partenaires sociaux.
Réactions des ministres
Amélie de Montchalin, ministre en charge des Comptes publics, a exprimé sa satisfaction concernant le diagnostic de la Cour des comptes, le qualifiant de « photo claire, partagée, indiscutable de la situation ». Elle a également insisté sur le fait qu’il ne pouvait y avoir de déficit supplémentaire.
Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail et de l’Emploi, a déclaré que le retour à 62 ans « pouvait faire partie des discussions », mais a prévenu que « rien n’arrive gratuitement » et que des solutions de financement devraient être proposées.
Perspectives sur l’emploi et la fiscalité
Éric Lombard a aussi évoqué la nécessité d’augmenter le taux d’emploi pour éviter les déficits, notant que « si on avait le taux d’emploi de l’Allemagne, on n’aurait pas de déficit ». Il a suggéré qu’il pourrait être nécessaire de travailler plus et d’envisager une réflexion sur l’évolution du modèle économique français dans les cinq à dix prochaines années.
Enfin, le ministre a confirmé que la surtaxe d’impôts sur les sociétés pour les grandes entreprises ne durerait qu’un an, et a clarifié ses propos sur la rentabilité des entreprises face à la transition écologique.