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Réunion des médiateurs à Doha pour mettre fin à la guerre à Gaza
Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, a annoncé que la réunion des médiateurs pour mettre fin à la guerre à Gaza, qui s’est tenue hier à Doha, se poursuit et reprendra aujourd’hui, vendredi.
Al-Ansari a ajouté dans une déclaration que les efforts des médiateurs venant du Qatar, d’Égypte et des États-Unis sont en cours. Il a confirmé que ces derniers sont déterminés à poursuivre leur quête de cessation des hostilités à Gaza, de libération des otages et d’acheminement d’un maximum d’aide humanitaire vers la région.
Il a également fait référence à la déclaration des dirigeants des trois pays médiateurs, émise le 8 août, qui appelait à mettre un terme à la souffrance persistante des habitants de Gaza, ainsi qu’à celle des otages et de leurs familles. Cette déclaration appelle à un accord pour un cessez-le-feu et la libération des otages, en se basant sur les principes proposés par le président américain Joe Biden le 31 mai 2024, soutenus par la résolution du Conseil de sécurité numéro 2735.
La position des États-Unis sur les discussions de Doha
Dans un contexte similaire, le président américain a déclaré que les discussions à Doha se poursuivent, en confirmant qu’il avait eu un entretien téléphonique à ce sujet. Biden a précisé que le mouvement de résistance islamique, Hamas, est représenté lors des discussions par des médiateurs égyptiens et qatariens.
Selon une source américaine citée par l’agence Reuters, les médiateurs ont conclu une journée constructive de discussions sur Gaza à Doha, et les pourparlers devraient se poursuivre aujourd’hui.
John Kirby, conseiller en communication pour la sécurité nationale à la Maison Blanche, a indiqué que le début des discussions à Doha sur le cessez-le-feu à Gaza s’est révélé prometteur. Il a ajouté que les deux parties avaient examiné une proposition d’accord concernant Gaza et avaient soumis des modifications, discutant des détails de sa mise en œuvre plutôt que du cadre général.
Perspectives des autorités israéliennes et de la situation actuelle
Du côté israélien, le site d’information Walla a rapporté que des responsables militaires ont déclaré que les discussions à Doha représentent la dernière chance d’atteindre un accord concernant Gaza. Ces affirmations interviennent alors même que le quotidien américain Washington Post a affirmé, citant des responsables américains et israéliens, qu’il est impossible de récupérer les otages détenus à Gaza par des moyens militaires.
Plus tôt dans la journée de jeudi, des pourparlers jugés « décisifs » pour parvenir à un accord d’échange d’otages et à un cessez-le-feu à Gaza ont été initiés à Doha. Ces échanges se déroulent loin des médias, en réponse à une déclaration conjointe émise par les dirigeants des États-Unis, d’Égypte et du Qatar la semaine dernière.
Ces pourparlers impliquent des figures clés, y compris le directeur de la CIA, William Burns, le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères qatari, Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, le directeur du renseignement égyptien, le général Abbas Kamel, ainsi que le directeur du renseignement israélien, Mossad, David Barnea.
La réaction de Hamas et des factions palestiniennes
De son côté, le dirigeant du Hamas, Suhail Hindi, a confirmé mardi soir que son mouvement ne participerait pas à ces pourparlers. Le Hamas et d’autres factions palestiniennes ont par la suite pressé Entité sioniste de respecter les précédents accords conclus lors des pourparlers de juillet, sur la base d’une proposition faite par le président américain Joe Biden.