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Richard Dourthe: dénonciation calomnieuse et outrage sexiste

by charles
France

À Dax, une affaire judiciaire complexe mêle sport, vidéos virales et procédures pénales autour de l’ancien rugbyman Richard Dourthe et d’une influenceuse après une scène observée pendant les Fêtes. Dourthe a porté plainte pour dénonciation calomnieuse après avoir été visé par une plainte pour outrage sexiste liée à une diffusion sur les réseaux, et Charline Pradeau a elle aussi déposé plainte pour outrage sexiste. Les avocats et le parquet indiquent que les éléments en jeu seront éclairés par les investigations en cours et les échanges judiciaires entre parties.

À Dax, une affaire entre figures publiques et réseaux sociaux

La diffusion d’une vidéo montrant une danse sur table et le retrait de vêtements a déclenché les accusations et les réponses judiciaires. Charline Pradeau a diffusé la séquence et a, selon les informations publiques, déposé plainte pour outrage sexiste; le parquet de Dax a ouvert une enquête pour outrage sexiste. Richard Dourthe, de son côté, affirme que le geste ne reflète pas un comportement sexiste et affirme être prêt à coopérer avec les autorités. « Aussi regrettable soit-il, Monsieur Richard Dourthe reconnaît qu’il n’avait pas à toucher le volant d’une jupe shorty d’une fille dansant sur un comptoir aux Fêtes de Dax, il a d’ailleurs immédiatement présenté ses excuses à la jeune fille concernée, il n’en demeure pas moins que cette attitude ne justifie en rien de travestir la réalité factuelle et de faire le buzz », estime son avocat, Me Arnaud Dupin dans un communiqué relayé par Rugbyrama mercredi.

« En revanche les accusations infondées, répétées et largement relayées avec une réelle intention de nuire tombent sous le coup de la loi pénale et constituent le délit de dénonciation calomnieuse, affirme Me Arnaud Dupin. Comme il l’a fait savoir dès la semaine dernière, il se tient à la disposition de la justice et de la police pour fournir toutes les explications nécessaires. »

Richard Dourthe lors des Fêtes de Dax, photo presse
Photo d’archive du dossier Dourthe et des Fêtes de Dax

Dans le même temps, Charline Pradeau a porté plainte lundi pour outrage sexiste et le parquet de Dax a ouvert une enquête sur ce délit lié à la diffusion de la vidéo. L’affaire, qui s’est immédiatement propagée sur les réseaux, alimente un vif débat sur les limites entre faits publics, responsabilité des diffuseurs et cadre pénal applicable à ce type de contenus.

Capture de la scène lors des Fêtes de Dax, Dourthe
Capture de la scène lors des Fêtes de Dax

Développements juridiques et positions des avocats

Sur le plan procédural, Richard Dourthe a engagé une démarche pour dénonciation calomnieuse et souhaite que le véritable harcèlement, dont il dit être victime, cesse, compte tenu de l’atteinte déjà causée à son image. Le communiqué de Maître Dupin, avocat de Dourthe, a été relayé par Rugbyrama et précise que « Richard Dourthe dépose plainte pour dénonciation calomnieuse et souhaite que le véritable harcèlement cesse ». Le parquet de Dax, de son côté, poursuit une enquête pour outrage sexiste dans l’affaire et l’identité de l’homme présent sur la vidéo continue d’être discutée selon les éléments disponibles.

Les avocats des deux parties indiquent que des éléments de montage et des interprétations différentes peuvent exister entre les vidéos diffusées et les gestes réellement accomplis. « Cette vidéo a été volontairement réduite pour ne pas laisser apparaître les secondes qui ont précédé, elle masque un geste tout aussi surprenant d’une jeune femme, elle-même influenceuse qui relève la jupe de son amie avant même que Monsieur Richard Dourthe n’intervienne », affirme Me Dupin, ajoutant que l’affaire est loin d’être “claire” selon les éléments actuels.

En parallèle, le parquet de Dax rappelle qu’une enquête est en cours pour outrage sexiste et que les décisions judiciaires dépendront des conclusions des investigations et des preuves présentées par les deux camps. Les déclarations publiques et les documents déposés par les avocats montrent une divergence d’interprétation sur le sens et l’étendue du geste, et sur le rôle des contenus diffusés sur les réseaux sociaux dans cette affaire.

Les procédures restent ouvertes et les parties attendent les suites judiciaires, qui devraient préciser si les gestes et les réactions observés entrent bien dans le cadre des infractions évoquées ou s’ils relèvent d’un comportement sans caractère sexiste selon les autorités.

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