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Lors d’une récente apparition sur l’émission **Che tempo che fa**, Roberto Saviano a abordé sans détour les contenus des discussions qui le concernent, révélés par **Giacomo Salvini** dans son livre *Fratelli di Chat*. Saviano a dénoncé un **comportement intimidant** du gouvernement italien, qu’il décrit comme un **atteinte à la liberté d’expression** et une pratique politique bien ancrée.
Un contexte de peur et d’intimidation
Roberto Saviano a qualifié ces discussions de véritables **agoras virtuelles**, où des centaines de personnes prennent part à des échanges. Selon lui, l’objectif est clair : isoler les voix dissidentes et utiliser la peur comme outil de contrôle. Il a affirmé : « Si vous critiquez comme il le fait, vous subirez la même chose que lui ». Cette dynamique crée une atmosphère où chacun s’autocensure pour éviter des répercussions.
Les conséquences sur la liberté d’expression
Selon Saviano, le mécanisme actuel autour de la liberté d’expression est particulièrement précaire. Bien que chacun soit libre de s’exprimer, il y a un prix à payer si l’on dépasse une certaine limite. Les artistes et les journalistes savent qu’une prise de position peut mener à l’isolement, à la désapprobation, voire à des menaces. Il a spécifiquement critiqué les **journaux d’Angelucci**, qu’il considère comme des agents de répression plutôt que de véritables médias.
Une démocratie corrompue
Dans ses déclarations, Saviano a évoqué un climat général de peur, où même le simple fait de s’exprimer peut avoir des conséquences désastreuses pour sa carrière. Il a noté un changement radical dans le paysage médiatique et culturel, où ceux qui prennent position s’exposent à des sanctions économiques et à une perte de soutien de la part des entreprises. « C’est ainsi qu’ils ont corrompu la démocratie et qu’ils ont transformé leur parcours en un chemin autoritaire », a-t-il conclu.