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Rocket Lab et le contrat de la Space Force : enjeux et perspectives

by Sara
Rocket Lab et le contrat de la Space Force : enjeux et perspectives
États-Unis

À la lumière des récents développements dans le secteur spatial, la société **Rocket Lab** se trouve sous les projecteurs grâce à un nouveau contrat avec la Space Force des États-Unis. Ce contrat pourrait considérablement augmenter ses revenus dans les années à venir.

Nouvelles importantes concernant le Neutron de Rocket Lab

À la fin du mois dernier, avant que les nouvelles liées aux tarifs ne dominent l’actualité, Rocket Lab a annoncé qu’elle avait été incluse dans la phase 3, voie 1 du programme de lancement spatial de sécurité nationale (NSSL3.1). Ce programme constitue un contrat-cadre sous lequel le gouvernement regroupe les entreprises capables de lancer les types de satellites et de vaisseaux spatiaux qu’il souhaite faire décoller au cours des cinq prochaines années. Ce cadre a une valeur maximale estimée à 5,6 milliards d’euros, ce qui signifie que Rocket Lab pourrait théoriquement remporter jusqu’à 5,6 milliards d’euros de contrats de la part de la Space Force entre juin 2024 et juin 2029.

Quelle somme pourrait percevoir Rocket Lab ?

En réalité, les contrats attribués et l’argent gagnés sous NSSL3.1 seront probablement répartis entre les cinq entreprises incluses dans ce cadre, dont Rocket Lab n’est qu’un acteur. Une estimation très approximative pourrait indiquer que Rocket Lab pourrait obtenir environ 20 % de la somme offerte, soit 1,1 milliard d’euros. Cela représenterait des revenus annuels supplémentaires de 220 millions d’euros pour l’entreprise sur la durée du contrat.

Bien que « 220 millions d’euros » ne semble pas aussi impressionnant que « 5,6 milliards d’euros », c’est néanmoins un montant qui dépasse la moitié de l’ensemble des revenus que Rocket Lab a générés l’an dernier.

Qui sont les autres compétiteurs ?

Les autres concurrents pour le NSSL3.1 comprennent Blue Origin, SpaceX, l’United Launch Alliance (un partenariat entre **Boeing** et **Lockheed Martin**), ainsi que la société spatiale privée Stoke Space. Bien que Rocket Lab, Boeing et Lockheed Martin soient quelques-unes des entreprises spatiales figurant sous ce contrat-cadre, ce sont les seules dans lesquelles les investisseurs de détail peuvent facilement investir.

Cependant, un point qui pourrait désavantager Rocket Lab lors de l’attribution de lancements spécifiques est que, contrairement à Blue Origin avec son New Glenn, SpaceX avec son Falcon 9, ou l’United Launch Alliance avec son Vulcan, la fusée que Rocket Lab propose pour les contrats NSSL3.1, le Neutron, n’a pas encore été lancée en orbite. De même, la fusée « Nova » de Stoke ne l’a pas non plus été, plaçant Stoke dans une situation similaire (dans l’espoir que ce soit temporaire).

Quelles seront les prochaines étapes pour Rocket Lab ?

La capacité de Rocket Lab à surmonter ses désavantages et le nombre de contrats de lancement qu’elle remportera sous NSSL3.1 dépendra fortement de la rapidité avec laquelle elle pourra réaliser son lancement inaugural de la fusée Neutron. Les plans pour un lancement autour de la mi-année ont récemment été affectés, mais si tout se passe bien, Rocket Lab pourrait réussir à mettre sa première Neutron en orbite dans la seconde moitié de 2025.

Si cela réussit, la société a de bonnes chances de remporter une part substantielle des fonds NSSL3.1 offerts au cours des prochaines années. Selon les analystes de Wall Street, elle pourrait également avoir de bonnes chances de devenir positive en flux de trésorerie libre dès l’année prochaine.

Fusée Neutron libérant un satellite.

Rocket Lab | Space Force | Lancement Spatial | Contrats | Entreprises Spatiales | États-unis
source:https://www.fool.com/investing/2025/04/14/how-much-will-rocket-lab-get-from-the-space-force/?source=iedfolrf0000001

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