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Rome accueille la 2e ronde des négociations nucléaires USA-Iran

by Sara
Rome accueille la 2e ronde des négociations nucléaires USA-Iran
États-Unis, Iran, Italie

La capitale italienne, Rome, accueille ce samedi la deuxième série de négociations indirectes entre les États-Unis et l’Iran concernant le programme nucléaire iranien, sous médiation omanaise. Cette étape intervient dans un contexte diplomatique marqué par l’implication de la Russie et les pressions exercées par l’administration américaine du président Donald Trump.

Un contexte diplomatique complexe

Ces négociations font suite à une première rencontre tenue le 12 avril à Mascate, capitale d’Oman, où les délégations iranienne et américaine ont engagé un dialogue direct de 45 minutes, une première en huit ans selon les médias. L’administration américaine a qualifié ces échanges de sérieux et constructifs, justifiant ainsi le transfert de cette deuxième ronde à Rome.

La présence à Rome de personnalités clés comme le représentant spécial du président américain pour le Moyen-Orient, Stephen Biegun, et le ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araqchi, souligne l’importance accordée à cette phase des négociations.

Négociations nucléaires USA-Iran à Rome

Position iranienne et américaine sur les modalités des discussions

Alors que certains rapports évoquent la possibilité d’un face-à-face dans la même salle, l’Iran insiste pour que les discussions restent indirectes. Abbas Araqchi a déclaré que « l’accord avec les États-Unis est envisageable si Washington rejette des conditions irréalistes et impossibles à satisfaire ». Il a également souligné que Téhéran attend une écoute attentive de la position américaine, avec l’espoir d’un compromis fondé sur une approche réaliste.

Rôle de la Russie et de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)

La Russie, à travers son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a affirmé sa volonté de jouer un rôle utile dans ces négociations, à condition que cela soit accepté à la fois par Téhéran et Washington. Moscou insiste pour que le dialogue se limite strictement à la question nucléaire, avertissant contre toute tentative d’élargissement du débat, ce qui pourrait entraîner une situation risquée.

Par ailleurs, Rafael Grossi, directeur général de l’AIEA, qui s’est rendu à Téhéran jeudi dernier, a qualifié les discussions de « phase cruciale ». Il a exprimé son optimisme quant à une issue positive et confirmé la disponibilité de son agence à assurer le contrôle et la vérification des éventuelles clauses d’un futur accord. Il a indiqué qu’il resterait en contact permanent avec les autorités américaines.

Sergueï Lavrov et Abbas Araqchi à Moscou

Points sensibles et attentes iraniennes

Des sources médiatiques rapportent qu’au cours des échanges de la semaine précédente, l’Iran s’est dit prêt à accepter des limitations sur l’enrichissement de l’uranium. Toutefois, Téhéran souhaite obtenir des garanties solides de la part des États-Unis, notamment que le président Donald Trump ne renoncera pas de nouveau à l’accord nucléaire, à l’instar de ce qui s’est produit auparavant.

Malgré l’ouverture au dialogue, Donald Trump a réaffirmé que son pays ne permettra pas à l’Iran de se doter d’armes nucléaires, malgré son souhait de poursuivre les discussions.

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source:https://sarabic.ae/20250419/%D8%B1%D9%88%D9%85%D8%A7-%D8%AA%D8%B3%D8%AA%D8%B6%D9%8A%D9%81-%D8%A7%D9%84%D8%AC%D9%88%D9%84%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D8%AB%D8%A7%D9%86%D9%8A%D8%A9-%D9%85%D9%86-%D8%A7%D9%84%D9%85%D9%81%D8%A7%D9%88%D8%B6%D8%A7%D8%AA-%D8%A7%D9%84%D9%86%D9%88%D9%88%D9%8A%D8%A9-%D8%A8%D9%8A%D9%86-%D8%A3%D9%85%D8%B1%D9%8A%D9%83%D8%A7-%D9%88%D8%A5%D9%8A%D8%B1%D8%A7%D9%86-1099690365.html

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