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La Roumanie vient de former un nouveau gouvernement qui semble en décalage avec les promesses de renouveau du président Nicusor Dan. En effet, malgré son image de militant anticorruption et de défenseur du changement, le premier gouvernement de Dan reprend des éléments de la politique traditionnelle.
Un gouvernement hétéroclite
Le nouveau Premier ministre, Ilie Bolojan, issu du Parti libéral, a reçu la confiance du Parlement le 23 juin. Ce gouvernement est constitué de quatre partis : le Parti social-démocrate (PSD), le Parti libéral national (PLN), l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR). Ce mélange de partis de centre gauche et de centre droit fait craindre une continuité plutôt qu’un véritable changement.
Des promesses non tenues
Élu avec 53 % des voix, Nicusor Dan, ancien maire de Bucarest, avait promis une rupture avec le passé politique. Pourtant, la présence de la caste politique, qui a dominé la scène depuis la chute du communisme, reste bien ancrée. Le nouveau président semble donc contraint de s’appuyer sur des alliances qu’il avait critiquées auparavant.
Un plan d’austérité à l’horizon
En parallèle, le gouvernement a annoncé un plan d’austérité, suscitant des inquiétudes parmi la population. Les mesures envisagées pourraient avoir un impact significatif sur le quotidien des Roumains, déjà touchés par des augmentations de coûts de la vie.