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Le Kremlin a confirmé que le cessez-le-feu de trois jours, décrété par le président Vladimir Poutine, reste en vigueur. Cependant, il a averti que les forces armées russes se réservent le droit de répondre immédiatement à toute attaque potentielle menée par l’Ukraine durant cette période.
Un cessez-le-feu limité dans le temps
Selon le plan établi par Vladimir Poutine, les hostilités doivent cesser de minuit entre le 7 et le 8 mai jusqu’à la fin de la journée du 10 mai. Cette trêve coïncide avec la commémoration, en Russie, de la victoire soviétique sur l’Allemagne nazie. Ce cessez-le-feu de trois jours est cependant bien en deçà des 30 jours réclamés par le président ukrainien Volodimir Zelenski.
Une réponse immédiate aux attaques
Lors d’une conférence de presse, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a rappelé que « le feu cessera, mais s’il n’y a pas de réciprocité de la part du régime de Kiev et que les tentatives d’attaques contre nos positions et installations se poursuivent, nous répondrons de manière appropriée et immédiate ». Cette déclaration souligne la fermeté de Moscou malgré la volonté affichée d’un cessez-le-feu.
Accusations croisées et tensions persistantes
Dmitri Peskov a de nouveau accusé les forces ukrainiennes de bombarder des « infrastructures civiles pacifiques ». La nuit précédente, les systèmes de défense antiaérienne russes ont abattu environ une centaine de drones. D’après le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, une vingtaine d’entre eux se dirigeaient vers la capitale russe.
Une paix encore lointaine malgré les efforts diplomatiques
Les déclarations de Moscou contrastent avec l’absence d’avancées concrètes pour mettre fin au conflit, en dépit des initiatives diplomatiques du président américain Donald Trump depuis son retour à la Maison-Blanche. Washington et Kiev ont tous deux reproché aux autorités russes un manque d’intérêt réel pour parvenir à une résolution pacifique.