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Le vice-président aux Finances de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), Martin Simard, a pris la parole mercredi pour défendre la reddition de comptes entourant le virage numérique de l’organisme. Il a souligné l’importance des audits externes réalisés tout au long du projet afin de garantir un déploiement conforme aux normes établies.
Une supervision externe rigoureuse
Martin Simard a rappelé devant la commission Gallant que la SAAQ n’a jamais été laissée à elle-même pendant le déroulement du projet CASA, acronyme de « Carrefour des services d’affaires », qui désigne la transformation numérique de la société d’État.
« On n’était pas laissés à nous-mêmes, il y a des acteurs externes qui nous regardaient », a-t-il affirmé. Selon lui, plusieurs firmes d’audit ont accompagné le processus:
- La firme Mallette a vérifié la conformité du processus d’attribution des contrats.
- Ernst & Young (EY) a effectué un suivi régulier des redditions de comptes après l’octroi du contrat.
- PricewaterhouseCoopers (PwC) a réalisé une vérification finale en 2022, peu avant le lancement de la plateforme SAAQclic.
Ces mandats d’audit ont permis de s’assurer du respect des règles et de la bonne gestion budgétaire du projet, estimée à environ 602 000 euros (700 000 dollars canadiens).
Réponse à la vérificatrice générale
Le rapport de la vérificatrice générale du Québec, publié en février, avait qualifié la reddition de comptes du virage numérique de la SAAQ d’« incomplète » et même d’« erronée ». Toutefois, M. Simard a contesté cette vision lors des audiences en précisant que les audits réalisés par des firmes indépendantes ont été brièvement mentionnés, bien que leur rôle ait été central dans la surveillance du projet.
Il a ainsi insisté sur la présence constante d’intervenants externes tout au long du processus, garantissant une transparence et un contrôle rigoureux.
Engagement pour l’avenir
En clôture de son témoignage, Martin Simard a exprimé sa fierté de travailler à la SAAQ depuis 23 ans, malgré les défis rencontrés. Il a assuré que l’organisme fera tout son possible pour restaurer son image et renforcer la confiance autour de ce virage numérique.
« Je peux vous garantir qu’on va tout faire pour redorer le blason », a-t-il conclu avec détermination.