Une épidémie potentielle de salmonellose est évoquée par les autorités sanitaires européennes, après une compilation de cas signalés en Europe et ailleurs. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) recensent 289 cas confirmés de Salmonella Strathcona dans 16 pays européens entre janvier 2023 et septembre 2025, avec des signaux pointant vers des tomates cerises d’Italie comme vecteur potentiel selon les premières enquêtes. Les chiffres restent à confirmer et les investigations se poursuivent. En France, Santé publique France et le ministère de l’Agriculture décrivent une absence d’alerte alimentaire à ce stade et réaffirment leur suivi des situations récurrentes au niveau européen.
En Europe, des cas de salmonellose liés à des tomates italiennes
Selon les données consolidées, 289 cas confirmés de Salmonella Strathcona ont été recensés dans 16 pays européens entre janvier 2023 et septembre 2025.
Les pays les plus touchés sont l’Italie (78 cas), l’Allemagne (68), l’Autriche (59) et la France (24). Le Royaume-Uni compte 29 cas, les États‑Unis 8 et le Canada 5.

Entre janvier et août 2025, 29 cas confirmés ont été signalés dans neuf pays européens, l’Italie ayant enregistré le plus grand nombre de cas (11).
Réactions et mesures des autorités françaises
En France, les autorités déclarent qu’il n’existe «Aucune alerte alimentaire» en France, et elles précisent qu’il est nécessaire de « poursuivre les investigations afin de vérifier si les petites tomates provenant d’Italie sont le vecteur de l’infection dans les nouveaux cas », selon l’ECDC dans son rapport.
Santé publique France, sollicitée par BFMTV, précise que « Toutes les informations sur cette épidémie multi-pays sont coordonnées et publiées par l’ECDC. Nous n’avons pas davantage d’éléments ; la coordination des investigations est suivie par l’ECDC qui détaille la démarche d’investigation et de suivi de ces épisodes récurrents au niveau européen », indique le service.
Le ministère de l’Agriculture ajoute que la France n’a reçu «aucune alerte alimentaire (aucun retrait, aucun rappel de produits)» relevant de cette enquête; le cas échéant, les retraits et rappels de produits seraient engagés en France en fonction des informations reçues par les pays expéditeurs des produits contaminés.