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San Pedro, une ville argentine d’environ 70 000 habitants, traditionnellement connue pour sa production d’agrumes, de fruits et de légumes, traverse une période pour le moins inattendue. Alors que les agriculteurs s’appuyaient autrefois sur le ciel pour prévoir la météo essentielle à leurs récoltes, un phénomène nouveau s’est installé : la fièvre des cryptomonnaies.
Une population en quête d’opportunités
Ces dernières semaines, près d’un tiers des habitants de San Pedro s’est tourné vers la messagerie Telegram, attendant des instructions d’une figure énigmatique surnommée la « Chinoise ». Ce petit appareil, qui tient dans la paume de la main, est devenu le centre d’intérêt de nombreux « investisseurs » engageant leurs économies sur la plateforme Rainbow Exchange. Cette dernière est liée à l’insaisissable Knight Consortium, une entreprise prétendument fondée en 2010 à Singapour.
Des échanges incertains
Un Sampedrino sur trois s’est transformé en trader, espérant faire fructifier ses économies à travers des transactions de cryptomonnaies dont l’existence elle-même demeure incertaine. Malgré les signaux d’alerte, peu de personnes envisagent qu’il pourrait s’agir d’une escroquerie pyramidale.
Les acteurs de cette nouvelle économie
Les « chefs d’entreprise » qui ont incité les habitants à investir sont en réalité des acteurs polonais, semant le doute sur la légitimité de cette entreprise. Ces individus ont su attirer les citoyens de San Pedro dans un monde où l’appât du gain rapide a supplanté la prudence financière.
Un contexte économique troublé
Alors que la ville fait face à des défis économiques, l’engouement pour les cryptomonnaies reflète une recherche désespérée de solutions financières. La crise actuelle incite de nombreux citoyens à explorer des avenues non conventionnelles dans l’espoir de redresser leur situation économique.