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Dans un contexte politique tendu, Pedro Sánchez, le président du gouvernement espagnol, a exprimé sa volonté de rencontrer Carles Puigdemont, l’ancien président catalan en exil. Cette décision a des implications majeures, notamment en ce qui concerne la perception de Puigdemont comme un fugitif face au Tribunal Suprême espagnol.
Une rencontre controversée
Initialement, Pedro Sánchez avait promis durant sa campagne électorale de novembre 2019 de ramener Puigdemont en Espagne pour qu’il fasse face à la justice. Aujourd’hui, c’est dans l’autre sens que la situation évolue : il se propose de le rencontrer, même à l’étranger, ce qui pourrait servir à « blanchir » la condition de Puigdemont, qui reste sous le coup de poursuites judiciaires.
La situation légale de Puigdemont
Le juge Pablo Llarena, en charge de l’affaire relative au *procés*, a confirmé en septembre dernier que l’amnistie votée par les Cortes ne s’appliquait pas à Puigdemont, qui a été reconnu coupable de malversation, un crime non amnistiable. Malgré cette décision, Sánchez s’est déclaré ouvert à l’idée de se rendre auprès de Puigdemont, une initiative qui pourrait survenir avant qu’un tribunal n’officialise l’amnistie pour le dirigeant de Junts.
Le contexte politique actuel
Cette inclination de Sánchez semble avoir évolué en réponse à l’escalade des tensions entre Puigdemont et le gouvernement, le dernier ayant récemment critiqué l’exécutif espagnol et voté contre lui lors de débats parlementaires. Selon des sources proches de Puigdemont, une rencontre entre les deux hommes est déjà pactée et pourrait se concrétiser prochainement.
Réactions des partis politiques
Les membres du Parti Populaire (PP) considèrent cette volonté de rencontre comme une ironie, arguant que la décision ne dépend pas de Sánchez. Ils déplorent que le pays soit habitué à des « indécences » politiques, insinuant que cela sert davantage l’agenda personnel de Sánchez que l’intérêt général.
Implications pour l’avenir politique
Les enjeux de cette rencontre sont lourds de conséquences. Puigdemont et son entourage ont averti que si le gouvernement ne répond pas à leurs attentes, ils pourraient remettre en question la légitim