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Le syndicat des infirmières SATSE a pris position contre un accord salarial jugé défavorable à la profession à Madrid. En effet, SATSE a déposé une plainte auprès du Tribunal Supérieur de Justice de Madrid (TSJM) concernant un pacte signé par d’autres syndicats du secteur sanitaire, tels que CCOO, UGT, CSIF et CSIT, demandant sa suspension immédiate.
Accusations et impacts sur les salaires
Dans un contexte tendu à l’approche de la nouvelle année, SATSE a dénoncé que cet accord pourrait entraîner une perte de salaire pouvant atteindre 500 euros dès janvier pour les infirmières et les physiothérapeutes. Le syndicat accuse ses confrères de s’être pliés aux intérêts de l’administration régionale, notamment en abandonnant la revendication pour une durée hebdomadaire de travail de 35 heures, désormais fixée à 37,5 heures.
Ce nouvel accord salarial, qui s’appliquera jusqu’au 31 décembre 2028, éliminera également le complément compensatoire de carrière, un bonus que les professionnels perçoivent depuis des années, aggravant ainsi la situation financière des travailleurs.
Répercussions sur les droits des travailleurs
Les représentants de SATSE affirment que cette négociation ne fait que renforcer le risque de perte de droits pour les travailleurs. Ils soulignent que le personnel, surtout ceux travaillant dans des maisons de retraite dépendant de l’Agence Madrilène de Attention Sociale (AMAS), voit leurs conditions de travail se dégrader, ce qui pourrait les obliger à demander la « statutarisation » pour éviter des pertes économiques majeures.
De plus, le syndicat met en évidence le fait que les améliorations salariales promises par ces autres syndicats semblent illusoires, puisque dans de nombreux cas, la différence avec le salaire antérieur est minime, voire inexistante.
Discussions internes parmi les syndicats
Au sein de l’un des syndicats signataires, Commissions Ouvrières (CCOO), des divergences d’opinion sont apparues. Des sources affirment que la décision d’approuver l’accord provient d’une branche inférieure de CCOO, tandis que le syndicat dans son ensemble souhaiterait réexaminer le pacte. Un récent communiqué a également évoqué des demandes pour supprimer des dispositions qui violent les droits fondamentaux des travailleurs.
À l’inverse, le CSIF défend cet accord, le qualifiant de « bon » pour les employés publics, affirmant qu’aucun droit n’est restreint. Pourtant, SATSE conteste ces propos, affirmant que la nouvelle carrière professionnelle proposée par les syndicats rémunère 50% de moins pour des fonctions similaires.
Images de la situation actuelle