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Le Réseau Action Climat s’inquiète du démembrement du ministère de la Transition écologique
Le collectif d’ONG a exprimé de vives inquiétudes concernant la nomination d’Agnès Pannier-Runacher, qui prend ses fonctions au ministère de la Transition écologique le 23 septembre 2024. Selon les experts, cette nomination s’accompagne de changements significatifs, notamment la suppression des portefeuilles des Transports, de la Mer et du Logement.
Une ministre désarmée face aux enjeux environnementaux
Anne Bringault, directrice des programmes au Réseau Action Climat, a qualifié cette évolution de « démembrement » alarmant du ministère. Elle souligne que ce dernier avait historiquement intégré les enjeux environnementaux et les secteurs fortement émetteurs de gaz à effet de serre depuis 2007. Malgré les ambitions affichées par la nouvelle ministre en matière de mobilité électrique, elle se retrouve désormais privée des outils nécessaires pour traiter efficacement les problèmes liés au climat.
Les préoccupations de l’association
À travers ses déclarations, Anne Bringault évoque la crainte que ce démembrement entraîne des conséquences à long terme. « Les futurs ministres ne seront peut-être pas les meilleurs alliés du ministre de la transition écologique », prédit-elle. Bien qu’elle reconnaisse les qualités d’écoute et de pragmatisme d’Agnès Pannier-Runacher, l’association fixe deux priorités essentielles : acter rapidement la planification écologique et stopper les coupes budgétaires prévues pour 2025.
Appels à l’action pour la transition écologique
Le Réseau Action Climat appelle à des mesures rapides pour soutenir la transition écologique. Anne Bringault prévient que si ces actions ne sont pas mises en œuvre sans délai, les coûts futurs seront insupportables. Pour financer le nouveau budget, elle propose de supprimer les « dépenses néfastes pour le climat » et d’instaurer une taxation sur les plus aisés, considérés comme les principaux pollueurs, ainsi que sur les entreprises les plus polluantes.
Ce développement soulève des interrogations quant à l’avenir des politiques environnementales en France, alors que le pays fait face à des défis climatiques de plus en plus pressants.