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A l’issue de deux semaines de négociations, les organisations de défense de l’environnement expriment leur soulagement face à l’évitement de l’adoption en urgence de règles d’exploitation commerciale des fonds marins.
Un code minier en préparation
Depuis plus de dix ans, l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) travaille sur un code minier visant à réguler l’exploitation de « la Zone », c’est-à-dire des fonds marins et océaniques et de leur sous-sol dans les eaux internationales. Ces espaces maritimes, qui n’appartiennent à aucun pays, sont de plus en plus convoitée par l’industrie pour leurs ressources, notamment les nodules polymétalliques, qui contiennent des métaux rares utilisés dans la fabrication de batteries et d’autres technologies.
Progrès et défis réglementaires
Le Conseil de l’AIFM, regroupant 36 pays parmi les 169 Etats-membres, conclut sa deuxième réunion annuelle à Kingston, en Jamaïque, sans avoir terminé la réglementation. Les discussions, suspendues le 18 juillet, ont fait des « progrès significatifs », affirme Leticia Carvalho, la secrétaire générale de l’AIFM. Toutefois, de nombreux points restent à régler, notamment concernant les aspects environnementaux.
Vers un cadre réglementaire solide
Les négociateurs se concentrent désormais sur la finalisation d’un cadre réglementaire complet et rigoureux, basé sur des données scientifiques, qui soit juridiquement solide, protecteur de l’environnement et économiquement viable. L’aboutissement de ces discussions pourrait avoir des implications majeures pour la protection des océans et la gestion durable de leurs ressources.
Une image révélatrice des abysses

Cette image, fournie par le Centre national d’océanographie, montre une éponge carnivore, « Axoniderma mexicana », observée dans les profondeurs du Pacifique Nord-Est, où des explorations pour une potentielle exploitation des nodules polymétalliques sont en cours.