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Depuis mars, les côtes de l’État d’Australie-Méridionale sont touchées par une prolifération alarmante d’une microalgue, la Karenia mikimotoi, entraînant un désastre écologique qualifié de « sans précédent » par le gouvernement local. Cette situation critique a incité les autorités à demander la reconnaissance d’une catastrophe naturelle.
Impact sur l’environnement marin
Les eaux autrefois claires de l’Australie-Méridionale sont désormais envahies par des algues toxiques, transformant les paysages marins et menaçant la biodiversité. La prolifération de ces microalgues a déjà couvert plus de 4 500 m² au large de la péninsule de Fleurieu. Les plages d’Adélaïde, une destination prisée par les touristes, sont particulièrement touchées, avec des milliers d’animaux marins morts, représentant près de 450 espèces différentes.
Une situation alarmante
Les experts, dont Vanessa Pirotta, spécialiste de la faune sauvage, soulignent que cet événement est sans précédent en raison de l’aggravation continue de la prolifération. Brad Martin, chef de projet pour l’ONG OzFish, a décrit la situation comme une « catastrophe massive » qui affecte profondément l’écosystème. Les toxines libérées par les algues créent une couche toxique qui entrave la circulation de l’oxygène, entraînant la suffocation des poissons et d’autres formes de vie marine.
Réactions et solutions envisagées
Face à l’ampleur de la crise, les autorités locales s’engagent à surveiller la situation de près et à mettre en place des mesures pour atténuer l’impact écologique. Des efforts de nettoyage des plages et des campagnes de sensibilisation sont envisagés pour informer le public et préserver la vie marine menacée.