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Augmentation des troupes israéliennes à la frontière libanaise
Le colonel Hatim Al-Falahy, expert militaire, a déclaré qu’il y a une augmentation des forces israéliennes engagées dans les combats sur le front libanais, suite à l’envoi de la 210ème division, qui est dédiée à la protection des frontières. Cependant, il a souligné que ces divisions n’auront pas un impact significatif sur le terrain pour plusieurs raisons.
Capacités des divisions militaires
Al-Falahy a expliqué que les 210ème et 91ème divisions, chargées de la protection des frontières syriennes et libanaises, ne peuvent pas mener des opérations de combat directes du jour au lendemain, car elles ne sont pas équipées pour de telles missions. Il a mentionné qu’elles pourraient réaliser des opérations de maintien du terrain et fournir un soutien logistique.
Il a également noté que la 210ème division ne sera pas en mesure de retirer une grande partie de ses troupes, car la frontière syrienne nécessite une protection en tant que zone de menace potentielle. Par conséquent, seule la brigade « Haharim » (les montagnes), formée dans cette division il y a six mois, pourrait être déployée pour mener des combats dans des terrains difficiles, notamment dans les fermes de Shebaa.
Pression continue sur le terrain
Al-Falahy a affirmé que l’armée israélienne continue d’exercer une pression importante sur les zones de contact à travers des bombardements aériens et d’artillerie. « Cependant, elle n’a pas encore été en mesure de pénétrer à l’intérieur du Liban », a-t-il déclaré.
Concernant l’arrêt des opérations de l’unité « Egos » dans le nord, il a précisé que cette unité travaille aux côtés de la brigade Golani, qui est capable d’opérer dans des zones difficiles et possède des capacités importantes, mais qui a subi des pertes significatives au début de l’invasion.
Recommandations stratégiques
Il a ajouté que cette division estime que la direction militaire sur le terrain a donné des ordres inappropriés qui les ont placés dans des embuscades, ce qui a conduit à la nécessité de déployer de nouveaux commandants qui ne sont pas familiers avec les opérations de l’unité. Cela a entraîné un arrêt temporaire de leurs activités jusqu’à ce que la situation soit réorganisée.
Al-Falahy a également noté que les Israéliens savent que les capacités du Hezbollah diffèrent considérablement de celles de la résistance dans la bande de Gaza, mais tentent de dissimuler les faits et les pertes au public israélien. Il a souligné que les frappes récentes sur la ville de Haïfa reflètent un regain de confiance du Hezbollah et sa maîtrise de l’initiative, constituant ainsi un message clair pour l’armée d’occupation et ses dirigeants.
Retour des guerres de guérilla à Gaza
En ce qui concerne les développements à Gaza, Al-Falahy a déclaré que le retour des guerres de guérilla est principalement dû à la réintroduction des forces d’occupation dans des zones dont elles étaient sorties, ce qui incite la résistance à révéler ses capacités.
Il a conclu en disant que l’armée d’occupation fera face à ce problème chaque fois qu’elle entrera dans une nouvelle zone du secteur, car la résistance y possède encore beaucoup de ressources, mais ne les révèle pas en raison des conditions de combat.