Table of Contents
La Chine et le Pakistan condamnent les violations israéliennes au Liban
La Chine et le Pakistan ont dénoncé, ce lundi, les violations israéliennes répétées de la souveraineté libanaise, appelant à un apaisement afin d’éviter l’escalade du conflit dans la région.
Réactions de la Chine
Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères chinois a affirmé que Pékin « rejette toute atteinte à la souveraineté et à la sécurité du Liban et condamne toutes les actions nuisant aux civils innocents ».
La Chine a exhorté « toutes les parties concernées, en particulier Entité sioniste, à prendre des mesures immédiates pour calmer la situation et prévenir l’élargissement du conflit ». Selon les autorités chinoises, « les tensions entre le Liban et Entité sioniste sont un prolongement du conflit à Gaza, et la priorité absolue est d’arrêter la guerre dans cette enclave. »
La position du Pakistan
De son côté, le Pakistan a fermement condamné ce qu’il décrit comme des « aventures israéliennes » croissantes dans la région, demandant au Conseil de sécurité des Nations unies d’agir pour mettre fin à ces violations du droit international.
Dans un communiqué publié sur son site officiel, le gouvernement pakistanais a déclaré qu' »les forces israéliennes se livraient à des violations inacceptables de la souveraineté libanaise, ciblant sans pitié les zones civiles, compromettant ainsi la stabilité et la sécurité du Liban ».
Crainte d’une guerre régionale
Les inquiétudes montent quant à la possibilité d’une guerre à grande échelle après l’assassinat par Entité sioniste de plusieurs dirigeants du Hezbollah, dont le secrétaire général Hassan Nasrallah, lors de frappes sur les banlieues sud de Beyrouth vendredi dernier. Cet incident a suscité une vague de solidarité de la part de plusieurs pays et mouvements palestiniens.
La situation se complique encore avec la menace croissante d’une opération terrestre israélienne au Liban, à laquelle s’oppose une pression américaine sans précédent pour empêcher cette escalade, de peur qu’elle n’entraîne un conflit régional majeur.
Les réactions internationales
A Moscou, le Kremlin a déclaré que le risque d’une guerre majeure au Moyen-Orient était « extrêmement élevé ». Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que « la Russie condamne de telles actions, qui, selon nous, provoquent une instabilité grave dans la région ».
Il a ajouté que « l’important est que les bombardements aléatoires des zones résidentielles au Liban entraînent de nombreuses pertes en vies humaines et des blessés, ce qui conduira inévitablement à une catastrophe humanitaire comme nous le voyons à Gaza ».