Découverte de dispositifs d’espionnage en Gaza : un coup dur pour Israël
Les ingénieurs du dispositif de sécurité de la résistance palestinienne à Gaza ont réussi à découvrir des outils d’espionnage camouflés, plantés par les forces d’occupation israéliennes, dans des appareils électroniques avant leur retrait de la ville de Gaza.
Selon la plateforme « Al-Haris » liée à la résistance, « dans le cadre d’une opération de renseignement précise et complexe, les ingénieurs de la résistance ont réussi à révéler des dispositifs d’espionnage dissimulés à l’intérieur de chargeurs de téléphones ‘power bank' ».
Des médias palestiniens rapportent également que certaines de ces pièces faisaient partie d’un réseau d’espionnage plus large qui avait été découvert auparavant dans un hôpital de Gaza.
« Ces appareils sont désormais entre les mains de la résistance, constituant un véritable trésor de renseignements qui contribue à des projets vitaux et renforce les capacités de la résistance, transformant ainsi les plans de l’ennemi en opportunités qui servent le projet de libération », ont-ils ajouté.
Conseils pour les résistants
Dans ce contexte, la plateforme « Al-Haris » a diffusé des conseils de sécurité pour les résistants à Gaza, alors qu’un cessez-le-feu est en vigueur.
La plateforme a déclaré que « les forces d’occupation ont commencé, dès le début de la trêve, à recueillir des informations sur la résistance en vue de créer une nouvelle banque d’objectifs. Il est donc impératif que tout le monde prenne le maximum de précautions en matière de sécurité personnelle et ne sous-estime pas ou ne néglige pas les actions militaires ».
Les résistants sont également appelés à ne pas quitter leurs zones de combat et leurs lieux de commandement, sauf dans le cadre de mesures de sécurité strictes, et à éviter les communications non sécurisées pour empêcher l’ennemi de les repérer et de les intégrer dans leur « banque d’objectifs ».
Dimanche dernier, un cessez-le-feu a été instauré entre le mouvement de résistance islamique (Hamas) et Israël, qui devrait durer initialement 42 jours, avec des négociations en cours pour entamer une seconde puis une troisième phase, sous l’égide de l’Égypte, du Qatar et des États-Unis.
Entre le 7 octobre 2023 et le 19 janvier 2024, la guerre israélienne a causé plus de 157 000 morts et blessés palestiniens, la majorité étant des enfants et des femmes, et plus de 11 000 disparus, constituant l’une des pires catastrophes humanitaires au monde.