Table of Contents
Échec du renseignement israélien : seulement 10% révélés
La chaîne israélienne 14 a révélé que les enquêtes menées par l’armée israélienne, dont certaines ont été présentées hier soir, ne sont qu’un aperçu des immenses échecs qui ont eu lieu. Selon la chaîne, seulement 10 % de la liste des échecs a été dévoilée au public, tandis qu’une autre liste, plus difficile à appréhender, existe.
Il a été établi que le déclin de l’armée israélienne ne s’est pas seulement produit lors de la nuit du 7 octobre 2023, mais qu’il est le résultat d’une décennie de négligence. Ce constat souligne que l’échec est profondément ancré au sein de l’institution militaire israélienne.
La branche du renseignement militaire a reconnu qu’après l’achèvement des enquêtes, elle ne sait toujours pas tout sur les organisations armées dans la bande de Gaza. Des responsables de cette branche ont indiqué que l’armée israélienne est entrée en guerre dans le sud sans comprendre pleinement son ennemi, ce qui est une situation très préoccupante expliquant pourquoi le groupe Hamas est toujours actif.
Résumé de l’enquête
Une enquête menée par l’armée d’occupation israélienne a abouti à l’admission d’un « échec total » dans la prévention de l’attaque du 7 octobre 2023 sur les colonies frontalières de Gaza, révélant de nouveaux détails concernant cet événement. Dans un résumé du rapport destiné aux médias, l’armée a confirmé que ses forces « n’avaient pas réussi à protéger les citoyens israéliens » et qu’elles avaient été surpassées par les factions de résistance dans les premières heures de la guerre.
Un responsable militaire a admis que l’armée avait fait preuve de « confiance excessive » et avait sous-estimé les capacités du Hamas avant que celui-ci ne lance son attaque. L’enquête a révélé que l’attaque a été réalisée en trois vagues, regroupant près de 5 000 combattants. La première vague a compris plus de 1 000 membres de l’unité d’élite du Hamas, qui se sont infiltrés sous le couvert d’un intense feu de couverture. La deuxième vague a compté 2 000 combattants, tandis que la troisième a vu l’entrée de centaines de combattants accompagnés de milliers de civils.
D’après l’agence Associated Press, un responsable militaire israélien a déclaré que les combattants du Hamas « ont attaqué nos forces déployées et nos officiers supérieurs, perturbant le système de commandement et de contrôle. Le chaos qui a suivi l’attaque du 7 octobre a conduit à quelques incidents de tir ami, bien qu’ils n’aient pas été nombreux. »
Des attentes déçues
Le responsable a également noté que les dirigeants militaires s’attendaient à une invasion terrestre à partir de 8 points frontaliers, mais que le Hamas a attaqué par plus de 60 points. Les informations de renseignement montrent que la planification de l’attaque a commencé en 2017. Le journal Maariv a également rapporté un nouveau chapitre de l’échec de l’armée israélienne le 7 octobre 2023, révélant comment la marine israélienne a échoué à empêcher les embarcations des combattants du Hamas d’accéder aux côtes israéliennes ce jour-là.
L’enquête met en lumière l’une des incidents les plus difficiles de la « campagne défensive » lancée par l’armée israélienne lors des premières heures de l’attaque du Typhon d’Al-Aqsa. Des combattants du bataillon Golani ont été déployés sur la plage de Zikim après l’arrivée des embarcations du Hamas, mais ils ont évité de s’engager avec les assaillants et se sont enfuis, ce qui a entraîné la mort de 17 civils sur la plage, dont un groupe d’adolescents, selon Maariv.
En outre, l’enquête a indiqué qu’en dépit d’une alerte à 4h30 du matin avant l’attaque du 7 octobre, la marine israélienne n’a pas accru sa présence au large de la bande de Gaza, même avec des activités anormales signalées dans la mer et la présence d’environ 70 embarcations gazaouies au large des côtes, principalement des bateaux de pêche, des remorqueurs et de petits canots pneumatiques.