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El Salvador propose d’accueillir des criminels américains
Le ministre américain des affaires étrangères, Marco Rubio, a annoncé qu’El Salvador a offert d’accueillir des « criminels dangereux » expulsés des États-Unis dans ses prisons. Cette annonce fait suite à des pourparlers approfondis entre Rubio et le président salvadorien, Nayib Bukele, lors de la première tournée à l’étranger du ministre américain, visant à obtenir le soutien des pays de la région pour les efforts d’expulsion de nombreux immigrants par l’administration du président Donald Trump.
Accords pour l’accueil des migrants
Rubio tente également d’établir des accords permettant à certains pays d’accueillir des ressortissants d’autres nations qui ne pourront pas être acceptés. À titre d’exemple, Reuters mentionne le cas du Venezuela et de Cuba, dont les relations avec les États-Unis sont tendues, ce qui les a amenés à limiter le nombre de migrants qu’ils peuvent accueillir. Cependant, Trump a affirmé que le président vénézuélien Nicolás Maduro a accepté d’accueillir les citoyens de son pays.
Les implications de l’expulsion
La presse française souligne qu’il est rare dans l’histoire récente qu’un pays démocratique envoie ses citoyens purger leur peine dans un pays étranger. Rubio a aussi précisé que Bukele a proposé d’accueillir des criminels dangereux, qu’ils soient citoyens américains ou résidents légaux. Toutefois, il reste à savoir si les États-Unis accepteront cette offre, car il est illégal d’expulser des citoyens américains de leur propre pays.
Conditions des prisons au Salvador
Le site internet du département d’État américain décrit les conditions des prisons au Salvador comme « dures et dangereuses ». Il est indiqué que « la surpopulation pose un grave danger pour la santé et la vie des détenus. Dans de nombreuses prisons, les installations sanitaires, l’eau potable, la ventilation, le contrôle de la température et l’éclairage sont insuffisants ou inexistants ».
Une offre rémunératrice
Dans une déclaration publiée sur X, Bukele a mentionné : « Nous sommes prêts à accueillir uniquement les criminels condamnés (y compris les citoyens américains) dans notre grande prison… moyennant des frais ». Il a ajouté que « les frais seraient relativement bas pour les États-Unis, mais importants pour nous, rendant ainsi l’ensemble du système pénitentiaire durable ».
Un partenaire clé pour l’administration Trump
L’administration Trump considère Bukele comme un allié clé dans ses efforts d’immigration dans la région. Depuis sa prise de fonction le 20 janvier, Trump a intensifié le nombre de migrants expulsés vers l’Amérique latine, en utilisant des moyens tels que des avions militaires pour les rapatrier. La semaine dernière, Trump a également annoncé l’expansion d’une installation de détention à la base navale américaine de Guantanamo, à Cuba, pour accueillir jusqu’à 30 000 personnes.