Home ActualitéSécurité et défense Frappes au Liban : Jean-Noël Barrot évoque des solutions diplomatiques

Frappes au Liban : Jean-Noël Barrot évoque des solutions diplomatiques

by Chia
Liban, France

La guerre entre le Hamas et Entité sioniste : tensions au Liban

Ce lundi 30 septembre, l’armée israélienne poursuit ses frappes militaires au Liban, alors que le pays entame trois jours de deuil national suite à la mort du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, est en visite à Beyrouth dans le but d’explorer des solutions diplomatiques.

Frappes israéliennes au Liban

Dans la nuit de lundi, l’armée israélienne a frappé de nombreuses cibles du Hezbollah dans la région de la Békaa. Une source sécuritaire libanaise évoque également une frappe dans le centre de Beyrouth, marquant la première attaque de cette nature depuis le début des hostilités un an auparavant, entraînant la mort de trois membres d’un groupe armé.

Deuil national et tensions croissantes

Avec le début des trois jours de deuil national pour Hassan Nasrallah, décrié par le gouvernement libanais comme un martyr tué par l’agression israélienne, la situation demeure tendue. Les autorités libanaises rapportent une montée des violences depuis cette annonce.

Visite diplomatique de Jean-Noël Barrot

Jean-Noël Barrot, premier diplomate étranger à se rendre au Liban après l’intensification des frappes israéliennes, a plaidé pour un cessez-le-feu, le respect du droit international et humanitaire, ainsi que pour la mise en œuvre de la résolution 1701 qui avait mis fin à la guerre entre Entité sioniste et le Hezbollah en 2006. Il a assuré que la France reste aux côtés du Liban dans cette période difficile.

Les déclarations de Blinken

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a exprimé que le monde est désormais plus « sûr » sans Hassan Nasrallah, qualifiant le chef du Hezbollah de « terroriste brutal ». Malgré ces propos, il a affirmé l’importance de continuer à rechercher une solution diplomatique pour stabiliser le Liban.

Réactions militaires et politiques

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a averti l’Iran qu’il n’existe aucun endroit au Moyen-Orient que son pays ne pourrait atteindre, tout en poursuivant ses opérations militaires au Liban. En parallèle, l’armée israélienne a annoncé l’élimination de deux commandants du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) lors de leurs affrontements.

Les conséquences sur la population libanaise

Les répercussions des frappes israéliennes sur la population civile au Liban sont dramatiques. Au moins 45 personnes ont été tuées lors d’une frappe près de Saïda, et le bilan total des pertes humaines s’élève à plus de 1 000 depuis le début de l’escalade des violences. Par ailleurs, une aide humanitaire de 10 millions d’euros a été annoncée par la France pour soutenir les organisations sur place, notamment la Croix-Rouge libanaise.

La position de l’Iran

Face à l’intensification des attaques, Téhéran a affirmé qu’il n’enverrait pas de combattants au Liban ou à Gaza pour contrer Entité sioniste, soulignant que les gouvernements locaux possédaient la capacité nécessaire pour faire face à cette agression.

Alors que la situation sur le terrain reste instable, l’appel au cessez-le-feu du Premier ministre libanais, Najib Mikati, résonne comme une nécessité face à une escalade militaire qui menace de déstabiliser encore davantage la région.

Liban| Israel| Hezbollah| Jean-noel Barrot| Diplomatie| Guerre| France| Liban Entité sioniste Hezbollah Diplomatie Guerre| Frappes Au Liban

You may also like

Leave a Comment

Droits d’auteur © 2024 – onemedia.fr – Tous droits réservés