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Gaza : Vers un conflit ouvert malgré des négociations bloquées
Les médias internationaux ont récemment rapporté les évolutions de la crise dans le secteur de Gaza, soulignant la possibilité d’une transformation du conflit en guerre ouverte en raison de l’impasse des négociations et des divergences entre les parties concernées.
Préparations militaires en Israël
Dans une analyse publiée par le journal français Libération, il est mentionné que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se prépare à une guerre prolongée à Gaza. Cela intervient alors que le président américain élu Donald Trump menace de « ouvrir les portes de l’enfer » si des prisonniers ne sont pas libérés avant son retour au pouvoir.
Le journal conclut que ce qui se dessine actuellement n’est qu’une « simple trêve » et non un accord complet, ajoutant que le monde semble s’accommoder de la situation tragique à Gaza, malgré l’augmentation du nombre de victimes.
Divisions internes en Israël
Dans le même contexte, le magazine Foreign Policy a révélé un schisme au sein de l’institution israélienne concernant un éventuel échange de prisonniers. Des hauts responsables militaires et une majorité d’Israéliens soutiennent un échange promettant la libération des captifs en échange de la cessation des hostilités. Cependant, des décideurs, dont Netanyahu, s’opposent à cet accord.
Les justifications militaires de la poursuite des combats reposent sur l’incapacité d’Israël à venir à bout du mouvement de résistance islamique Hamas jusqu’à présent.
Appels à la paix à Gaza
Dans un rapport publié sur le site Orient XXI, Rami Abu Jamous, depuis Gaza, indique que les habitants espèrent encore une possibilité d’arrêt des hostilités et de cessation de la guerre. Cependant, il avertit que la « vraie guerre » commencera après la fin des opérations militaires actuelles, faisant allusion aux défis colossaux liés à la reconstruction et à la réhabilitation des relations sociales et du mode de vie des Gazaouis.
Critiques de l’administration Biden
À Washington, le sénateur démocrate Chris Van Hollen a critiqué l’administration du président américain Joe Biden pour son absence de mesures suffisantes en réponse aux actions du gouvernement israélien et à la crise humanitaire à Gaza. Un assistant démocrate au Congrès a également accusé l’administration Biden de tenter de « perdre du temps » avant son départ, sans parvenir à des conclusions concrètes concernant les pratiques israéliennes.
Crise au sein de l’UNRWA
Dans un développement marquant, le journal suisse Le Temps a révélé une crise croissante au sein de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens UNRWA. Cette agence fait face à un nouveau défi en Israël, avec l’entrée en vigueur de deux lois israéliennes à la fin du mois, qui obligeront l’UNRWA à retirer ses employés étrangers de Jérusalem et à fermer son bureau principal.
Des responsables onusiens ont confirmé que d’autres agences de l’ONU et la Croix-Rouge ne peuvent assumer les responsabilités de l’UNRWA, soulignant que cette dernière est « la seule agence capable de fonctionner comme un quasi-État indépendant dans les territoires palestiniens ».
Perspectives d’un conflit prolongé
Les rapports médiatiques suggèrent que des indices montrent l’intention d’Israël de rester indéfiniment dans certaines zones contrôlées par l’armée israélienne dans le secteur de Gaza, renforçant ainsi les craintes d’une transformation du conflit en une situation de guerre ouverte et durable.