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Iran rejette les accusations de Macron sur son programme nucléaire
Le ministère des Affaires étrangères iranien a déclaré hier avoir rejeté les « allégations » du président français Emmanuel Macron concernant le programme nucléaire iranien.
Réponse de l’Iran
Dans un communiqué, le ministère a indiqué que les récentes déclarations du président français sur l’Iran « sont sans fondement et contradictoires ». Il a précisé que les activités nucléaires pacifiques de l’Iran s’inscrivent dans le cadre des lois internationales et sous le contrôle strict et continu de Les propos de Macron
Lors d’une déclaration faite lundi, Emmanuel Macron a affirmé que le programme nucléaire iranien approchait d’un point de « non-retour » et que la France devrait engager une discussion stratégique sur Téhéran avec la prochaine administration américaine. 
Contexte des tensions
Ces remarques de Macron interviennent quelques jours après que l’agence de presse étudiante iranienne (ISNA) a annoncé que la prochaine série de consultations entre l’Iran et les pays de la troïka européenne (France, Allemagne et Royaume-Uni) sur le programme nucléaire se tiendra à Genève le 13 janvier.
Cette réunion fait partie d’une série de rencontres visant à discuter du programme nucléaire de l’Iran, dans un contexte de tensions croissantes avec l’Occident.
Les enjeux du programme nucléaire iranien
Ces négociations se déroulent avant le retour à la Maison Blanche du président élu Donald Trump, qui, durant son précédent mandat, a adopté une politique de « pression maximale » sur l’Iran, entraînant le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire en 2018 et la réimposition de lourdes sanctions contre Téhéran.
L’accord nucléaire de 2015 entre l’Iran et les puissances occidentales imposait des restrictions strictes au programme nucléaire iranien en échange d’un allègement des sanctions économiques. Cependant, le retrait des États-Unis de l’accord en 2018 et le retour des sanctions ont conduit l’Iran à abandonner progressivement ses engagements nucléaires, exacerbant ainsi les tensions.
Le gouvernement iranien actuel, dirigé par Masoud Bazargan, s’efforce de renégocier l’accord et d’alléger les sanctions.