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Israël envisage de rester en Afrique après l’accord de cessez-le-feu

by Sara
Israël, Liban

Israël envisage de rester en Afrique après l’accord de cessez-le-feu

Les violations israéliennes du cessez-le-feu avec Hezbollah au Liban reflètent les intentions de Tel Aviv de maintenir l’armée israélienne dans le sud du Liban plus longtemps que prévu dans l’accord entré en vigueur le 27 novembre 2024, qui doit durer 60 jours. Cela soulève la possibilité d’une reprise des combats sur le front nord.

Les engagements du cessez-le-feu

Conformément à l’accord, le Hezbollah et tous les autres groupes armés au Liban s’engagent à ne pas mener d’opérations offensives contre Israël, qui s’engage en retour à ne pas mener d’opérations militaires offensives au Liban. L’armée israélienne doit se retirer du sud du Liban dans les 60 jours, ce qui reflète l’orientation vers la mise en œuvre complète de la Résolution 1701 du Conseil de sécurité.

Les justifications du maintien israélien

Cette décision israélienne survient malgré l’engagement de l’armée libanaise à exécuter certaines missions de sécurité après le retrait israélien. Selon les responsables israéliens, le Hezbollah représente toujours une menace pour les soldats libanais, justifiant ainsi la présence prolongée des forces israéliennes dans le sud.

Une situation incertaine

Les analystes israéliens estiment que Tel Aviv justifie son maintien dans le sud du Liban en affirmant que la destruction des infrastructures militaires du Hezbollah prendra du temps. Ils notent également que l’armée libanaise manque de ressources et de personnel pour jouer son rôle dans l’accord de cessez-le-feu, et que la nouvelle ligne de défense à établir entre les colonies israéliennes et le Liban n’est pas encore complète.

Des plans flous de retour

La volonté de l’armée israélienne de ne pas respecter pleinement l’accord et de ne pas se retirer complètement du sud libanais est renforcée par le flou des plans du gouvernement pour le retour des Israéliens dans les villes du nord. Le maire de Kiryat Shmona, Avihai Stern, a exprimé son inquiétude sur le manque de préparation des infrastructures nécessaires au retour des habitants, ajoutant que le retour prévu dans deux mois est « déconnecté de la réalité sur le terrain ».

Préparations militaires en cours

Le correspondant militaire du journal Haaretz, Yaniv Kubovitz, a révélé que l’armée israélienne se préparait à prolonger son séjour dans le sud du Liban au-delà des 60 jours prévus par l’accord avec le Hezbollah. Bien qu’il n’y ait pas d’intention de reprendre les hostilités, l’armée israélienne ne prévoit pas de se retirer tant que toutes les obligations de l’armée libanaise ne seront pas respectées.

Défis sécuritaires persistants

Le analyste militaire du journal Israel Hayom, Yoav Limor, souligne que « Israël n’a pas réussi à remporter la guerre sur le front nord grâce à cet accord » et qu’il sera impératif pour Israël de déterminer la situation lors de l’année 2025. Selon lui, la prolongation de la présence israélienne dans le sud du Liban est liée à la perception des défis sécuritaires sur les fronts nord avec le Liban et la Syrie.

Conséquences d’un éventuel retrait

Yoav Zitoun, correspondant militaire du journal Yedioth Ahronoth, s’interroge sur la possibilité d’un retrait israélien du sud du Liban à la date prévue par l’accord, concluant qu’un tel retrait pourrait déclencher un nouvel affrontement sur le front nord. Il souligne que les responsables militaires israéliens examinent la possibilité de rester plus longtemps en Liban, en fonction du niveau de contrôle de l’armée libanaise sur le terrain.

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