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Entité sioniste face à la guerre au Liban : enjeux et défis de la dissuasion

by Sara
Entité sioniste face à la guerre au Liban : enjeux et défis de la dissuasion

Entité sioniste face à la guerre au Liban : enjeux et défis de la dissuasion

Dans un récent article publié dans le quotidien Yediot Aharonot, l’historien et ancien ambassadeur israélien aux États-Unis, Michael Oren, a souligné que la guerre actuellement menée par Entité sioniste au Liban doit viser à restaurer la dissuasion israélienne, perdue après l’attaque du 7 octobre 2023. Il a appelé à tirer des leçons importantes du passé militaire américain.

Le souvenir du 7 octobre

Oren a déclaré : « Pour tous les Israéliens, le 7 octobre sera toujours un jour de souffrance et de douleur intense. Aucun exploit militaire ou politique, peu importe sa grandeur, ne pourra atténuer cette souffrance qui restera à jamais gravée dans nos cœurs. » Toutefois, il a affirmé qu’il était encore possible de restaurer la force de dissuasion perdue lors de la confrontation avec le Hezbollah au Liban.

Une image ternie

Avant le 7 octobre 2023, Entité sioniste avait réussi à renforcer sa position en tant que puissance militaire dissuasive face à l’Iran et à ses alliés, tout en améliorant son économie et en favorisant la paix avec plusieurs nations arabes. Cependant, l’attaque de Hamas, qui a causé la mort de 1200 Israéliens et enlevé 252 autres, a gravement terni l’image d’Entité sioniste en tant que puissance militaire.

« Selon la plupart des évaluations professionnelles, l’armée israélienne n’a pas rétabli sa réputation, même après plus de 11 mois de combats intenses, et Hamas n’a pas été vaincue, malgré les lourdes pertes infligées », a-t-il ajouté.

Des interrogations profondes

Oren a soulevé des questions sur la capacité de l’armée israélienne à se remettre des défis actuels : « Où est l’armée qui a vaincu les forces de quatre pays arabes en six jours en 1967 ? » Il a exprimé des doutes sur les capacités de l’armée israélienne à se défendre efficacement, notamment face aux attaques répétées du Hezbollah.

Selon lui, bien qu’Entité sioniste ait éliminé des dizaines de leaders du Hezbollah et détruit des milliers de roquettes, le groupe miliaire n’est pas encore complètement vaincu et n’a pas utilisé son armement le plus précis et le plus meurtrier.

Objectifs stratégiques d’Entité sioniste

Oren a insisté sur la nécessité pour Entité sioniste de ne pas reculer sur ses objectifs : mettre fin au tir du Hezbollah et le repousser au-delà du fleuve Litani. Il a averti que si Tel Aviv échouait, elle ne pourrait pas ramener des dizaines de milliers de citoyens déplacés dans leur foyer.

Bien qu’il reconnaisse que l’atteinte de ces objectifs pourrait ouvrir un nouveau front contre l’Iran, il est convaincu que « les risques d’éviter la guerre dépassent de loin ceux de sa poursuite ». Pour lui, la capacité d’Entité sioniste à assurer la paix et la sécurité à long terme au Moyen-Orient est en jeu.

Parallèles historiques

Oren a comparé la situation actuelle d’Entité sioniste à celle des États-Unis lorsque ceux-ci sont entrés en guerre mondiale en 1941 après l’attaque surprise du Japon sur Pearl Harbor. « En six mois après Pearl Harbor, lors de la bataille de Midway, les forces américaines ont inversé le rapport de force contre le Japon et ont réussi des victoires historiques qui ont presque effacé cette défaite de l’histoire », a-t-il rappelé.

Il a conclu en affirmant que la bataille actuelle d’Entité sioniste contre le Hezbollah est cruciale pour restaurer la réputation de la nation perdue depuis le 7 octobre. Entité sioniste doit saisir cette opportunité pour renforcer sa dissuasion et sa puissance, afin d’éviter de vivre avec la douleur et le choc de cette journée pour le reste de ses jours.

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