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Rencontre entre le Liban et la Syrie pour sécuriser la frontière
Le chef de la nouvelle administration syrienne, Ahmad Al-Shara, a assuré au Premier ministre libanais, Najib Mikati, que les autorités concernées prendraient les mesures nécessaires pour rétablir le calme à la frontière entre les deux pays. Cette déclaration fait suite à des affrontements survenus vendredi dernier, ayant fait cinq militaires libanais blessés.
Discussions sur les relations bilatérales
Un communiqué émis par la présidence du gouvernement libanais indique que Mikati et Al-Shara ont échangé par téléphone vendredi pour discuter des « relations entre les deux pays, en particulier des dossiers urgents ». Il a également été précisé que la conversation a abordé les incidents auxquels a fait face l’armée libanaise à la frontière avec la Syrie. Al-Shara a confirmé que les autorités syriennes avaient pris toutes les mesures nécessaires pour rétablir le calme et éviter que de tels événements ne se reproduisent.
Appel à renforcer les relations
À la fin de l’appel, Al-Shara a invité Mikati à se rendre en Syrie pour discuter des dossiers communs et renforcer les relations bilatérales, selon le texte du communiqué.
Les incidents récents à la frontière
Plus tôt ce vendredi, cinq militaires de l’armée libanaise ont été blessés lors d’affrontements avec des « combattants syriens » alors que l’armée tentait de fermer un passage non autorisé entre le Liban et la Syrie dans la région de Ma’raboun, située dans le district de Baalbek (est).
Le ministre libanais de l’Intérieur et des Municipalités, Bassam Mawlawi, a déclaré que les combattants avec lesquels l’armée s’était engagée ne faisaient pas partie de la nouvelle administration syrienne.
La situation des frontières libano-syriennes
Les frontières entre le Liban et la Syrie se caractérisent par un terrain géographique complexe, composé de montagnes, de vallées et de plaines, sans signes clairs délimitant la frontière entre les deux pays. Ces frontières incluent six points de passage terrestre s’étendant sur environ 375 kilomètres.
Contexte politique
Depuis la chute du régime de l’ancien président Bachar Al-Assad le 8 décembre dernier, de nombreux éléments liés à ce régime, y compris des responsables de la sécurité, des politiciens et des officiers militaires, ont commencé à fuir à l’étranger via des pays voisins tels que l’Irak et le Liban, échappant ainsi à la justice. Cela inclut des tentatives d’établir des routes de passage illégales vers le Liban.