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Tensions croissantes : frappes américaines sur le Yémen
Des médias affiliés aux Houthistes rapportent que les frappes américaines continues sur le Yémen ont causé la mort et des blessures à des dizaines de personnes. Le groupe a promis de riposter, tandis que des responsables américains ont déclaré que les attaques pourraient se poursuivre pendant des semaines afin de stopper la menace pesant sur la navigation maritime dans la région.
Début des frappes
Les frappes aériennes et les tirs de missiles depuis des navires de guerre américains en mer Rouge ont commencé samedi soir sur ordre du président américain Donald Trump. Les Houthistes affirment que les attaques ont ciblé Sanaa, mais se sont ensuite étendues à des régions telles que Saada, Dhamar et Marib.
Selon des médias Houthistes, les frappes ont repris tôt ce dimanche, faisant 24 morts (14 à Sanaa et 10 à Saada) et 23 blessés. Parmi les victimes, 13 personnes ont été tuées dans une attaque contre le quartier Al-Jaraf au nord de Sanaa, ainsi que 4 enfants et une femme dans des frappes sur des maisons au nord de Saada.
Réactions des Houthistes
Alors que des responsables américains affirment que les frappes visaient des installations militaires, les Houthistes insistent sur le fait que le bombardement a touché des sites civils, y compris une centrale électrique à Saada. Les frappes ont été menées en partie par des chasseurs-bombardiers depuis le porte-avions Harry Truman, visant des dizaines de sites, y compris des radars et des systèmes de défense aérienne.
Contexte des frappes
Ces attaques américaines interviennent après que les Houthistes ont annoncé qu’ils reprendraient leurs attaques contre les navires israéliens dans les voies maritimes de la région, en réponse au blocus des aides humanitaires à la Gaza assiégée. Cela fait suite à la décision de l’administration Trump de reclasser les Houthistes comme une « organisation terroriste ».
Réactions officielles
Le bureau politique des Houthistes a dénoncé les frappes, affirmant que « l’agression américaine et britannique » ne passera pas sans réponse. Ils ont déclaré que leurs forces étaient prêtes à faire face à toute escalade. Dans un communiqué, ils ont affirmé que ces frappes ne dissuaderaient pas le peuple yéménite de continuer à soutenir la Palestine.
Le porte-parole des Houthistes a qualifié les frappes américaines de « l’agression d’un État souverain » et a accusé les États-Unis de soutenir le blocus israélien sur Gaza. Il a également critiqué les déclarations du président américain sur une menace pour la navigation internationale dans le Bab al-Mandeb, les qualifiant de désinformation.
Opération militaire annoncée
Le président Trump a déclaré samedi avoir ordonné au militaire de mener une opération « décisive et puissante » contre les Houthistes, qualifiés de terroristes. Il a promis de ne pas tolérer les attaques contre les navires américains, affirmant que son pays utiliserait une « force écrasante » pour atteindre ses objectifs.
Il a également mis en garde l’Iran contre tout soutien aux Houthistes, affirmant que si Téhéran menaçait les États-Unis, ils en assumeront la responsabilité. Le bureau ovale a déclaré que les attaques des Houthistes avaient conduit à une redirection de 60 % des navires vers l’Afrique, au lieu de traverser la mer Rouge.
Perspectives futures
La centrale américaine a annoncé le début d’une opération à grande échelle contre les Houthistes, qualifiant les frappes de « précises ». Les opérations visent à défendre les intérêts américains et à restaurer la liberté de navigation. Des responsables américains ont indiqué que ces frappes marquent le début d’une série d’événements qui pourraient se prolonger sur plusieurs jours ou semaines, et que l’administration Trump adopte une approche plus agressive envers les Houthistes.
Des responsables à Washington et au Moyen-Orient surveillent de près une éventuelle riposte des Houthistes. La situation reste tendue, et des déclarations de groupes tels que Hamas et Jihad islamique condamnent ces frappes, les considérant comme une violation du droit international.