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Turquie : Nouvelle administration syrienne et menace kurde
La ministre de la Défense turque a annoncé que la nouvelle administration à Damas va libérer les zones occupées par les unités de protection du peuple kurde, situées au nord de la Syrie, affirmant qu’Ankara ne négocie pas avec « aucune organisation terroriste ».
Préparatifs militaires turcs
Selon un responsable du ministère de la Défense turque, le pays continuera ses « préparatifs jusqu’à ce que les milices kurdes abandonnent leurs armes au nord de la Syrie, car la menace que nous affrontons de là-bas demeure constante ». Il a également précisé qu’il n’y avait pas d’accord de cessez-le-feu avec les Forces démocratiques syriennes (QSD).
Mobilisation militaire turque
Deux jours auparavant, des responsables américains et turcs avaient déclaré que la Turquie et ses alliés mobilisaient des troupes le long de la frontière, en préparation d’une opération militaire « imminente » dans les zones contrôlées par les Kurdes au nord de la Syrie.
Position turque renforcée
Suite à la chute du président syrien déchu Bashar al-Assad et à sa fuite en Russie, la Turquie a intensifié son ton à l’égard des unités kurdes en Syrie. Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a déclaré la semaine dernière que son pays « écrasera les organisations terroristes dès que possible ».
Objectif stratégique de la Turquie
Dans le même ordre d’idées, le ministre des Affaires étrangères turc Hakan Fidan a affirmé dans une interview télévisée que l’objectif stratégique de la Turquie est de mettre fin à la présence des unités de protection du peuple. Il a déclaré qu’elles avaient deux choix : se dissoudre ou être anéanties par la force.
Contexte historique et tensions régionales
La Turquie et ses alliés occidentaux classent le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) comme une « organisation terroriste », le PKK menant une révolte contre l’État turc depuis 1984. Son leader, Abdullah Öcalan, est incarcéré en isolement dans une prison d’une île turque depuis 1999.
Réactions à l’occupation israélienne
En ce qui concerne l’occupation par Israël de certaines zones en Syrie, le ministère de la Défense turque a déclaré qu’Israël continue d’ignorer les lois dans ses actions en Syrie en occupant ses territoires. Elle a ajouté : « Nous condamnons la décision d’Israël d’étendre les colonies illégales sur les hauteurs du Golan, occupées depuis 1967 ».
Situation actuelle et tensions persistantes
Alors que les Syriens célèbrent la chute du régime de Bashar al-Assad le 8 décembre, l’armée israélienne a procédé à l’occupation du Mont Hermon, au nord des hauteurs du Golan syrien occupé, ainsi que plusieurs autres sites le long de la ligne de séparation entre la Syrie et le Golan.