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À Douai, la cour d’assises du Nord a prononcé la condamnation de Seddik Benbahlouli, 55 ans, dans le dossier dit du gang de Roubaix. La peine, 20 ans de réclusion criminelle, vise notamment une tentative de meurtre sur deux policiers en janvier 1996. Le verdict intervient près de 30 ans après les faits et après une longue cavale.
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À Douai, Seddik Benbahlouli condamné à 20 ans par la cour d’assises du Nord
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La cour d’assises du Nord à Douai a reconnu Seddik Benbahlouli coupable de tentative de meurtre sur les deux policiers de la brigade anti-criminalité présents lors de la fusillade du 27 janvier 1996 à Croix. Cet homme de 55 ans, jugé depuis le 17 octobre, a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle et, selon le réquisitoire, il est aussi reconnu coupable de détention, de port et de transport d’armes non autorisées.
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Dans son réquisitoire, l’avocat général avait réclamé la même peine, et l’avocat de la défense, Me Soizic Salomon, avait demandé son acquittement, estimant que sa participation à la fusillade n’était pas établie.
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Faits retenus et contexte du dossier du gang de Roubaix
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Près de 30 ans après les faits, l’affaire reste marquée par la longue cavale de l’un des protagonistes et par le statut de « dernier membre retrouvé » du gang de Roubaix. La condamnation intervient alors que l’action publique concernant l’association de malfaiteurs a été déclarée éteinte, et que Benbahlouli est aussi poursuivi pour d’autres infractions liées à l’époque.
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Le jugement rappelle le contexte de l’enquête et les débats autour de la radicalisation avancée par certains médias, même si les échanges lors du procès restent centrés sur les éléments matériels et les témoins présentés devant la cour.
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Réactions et propos de l’accusé lors du verdict
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L’accusé a également été évoqué par les médias lors du dénouement du procès.
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« Ses droits, selon lui, auraient été bafoués par la procédure d’expulsion qui l’a renvoyé en France en 2023 alors qu’il se trouvait aux États-Unis », affirme d’abord le journal.
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« Il a également qualifié ‘d’injuste’ la condamnation par contumace dont il a fait l’objet en 2001 pour les mêmes faits, et qui lui vaut ce nouveau procès devant la cour d’assises du Nord. »
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« on veut faire croire que je suis un terroriste », a-t-il ajouté, s’adressant aux jurés.