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L’ancienne ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, semble ne pas avoir renoncé à ses ambitions présidentielles près de 20 ans après sa défaite face à Nicolas Sarkozy en 2007. Elle se prépare à briguer l’investiture du Parti socialiste (PS) pour l’élection présidentielle de 2027.
Une candidature probable
« Je ne vais pas me dérober. Si la primaire prévue par les statuts est bien organisée et respectueuse, je serai candidate », a-t-elle déclaré. Dans cet entretien, elle a toutefois précisé qu’il était « trop tôt pour parler… et [se] faire démolir ». Elle a ajouté : « Je ne suis pas une acharnée de la candidature », tout en indiquant avoir déjà réfléchi à cette possibilité en début de mois.
L’idée d’une primaire divisée à gauche
Ségolène Royal a commenté l’idée d’un retour aux primaires, la qualifiant de « risque » mais aussi d’une occasion de défendre des idées. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a évoqué début juin la possibilité d’une primaire pour désigner un « candidat commun de la gauche et des écologistes ».
Cette proposition, soutenue par de nombreux membres du PS ainsi que par des figures comme François Ruffin et Marine Tondelier, a été rejetée par d’autres, comme Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann.
Une disponibilité pour Matignon
En décembre dernier, Ségolène Royal a également exprimé sa « disponibilité » pour succéder à Michel Barnier à Matignon, qui avait été renversé par une motion de censure. Avant cela, elle avait proposé de conduire une liste d’union de la gauche aux précédentes élections européennes.