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Le parc scientifique et technologique Cartuja à Séville est au cœur d’un projet ambitieux visant à réduire la présence automobile et à favoriser un environnement plus durable. Dans le cadre de son plan de transformation stratégique, le PCT Cartuja prévoit de supprimer une grande partie des parkings et de piétonniser plusieurs rues, afin de réaménager l’espace et améliorer la qualité de vie sur ce site.
Un espace dominé par le stationnement illégal
La consultation préliminaire concernant un système de mobilité intelligente et de transport électrique autonome au sein du PCT Cartuja met en lumière les problèmes persistants liés au stationnement dans le parc. En effet, une grande partie des voiries et des trottoirs sont occupés par des voitures en stationnement indiscriminé, ce qui dégrade significativement l’environnement urbain.
Si quelques entreprises disposent de places de parking privées, la majorité des employés n’a pas de place garantie, ce qui engendre une saturation constante des espaces disponibles. Cette situation pousse les conducteurs à se garer sur des zones non prévues à cet effet, notamment sur les trottoirs, provoquant des conflits d’usage et un impact négatif sur l’image du parc.
Vers une piétonnisation ambitieuse
Face à cette problématique, le plan stratégique du PCT Cartuja prévoit une transformation majeure axée sur la mobilité durable. L’objectif est de restreindre progressivement l’accès des véhicules motorisés pour faire de la Cartuja un espace à faibles émissions.
Dans ce cadre, le projet vise à récupérer jusqu’à 80 % des espaces de voirie actuellement occupés par des voitures stationnées. Pour cela, certains parkings de surface seront supprimés au profit de parkings périphériques ou souterrains, et plusieurs rues internes seront piétonnisées. Cette démarche permettra de libérer une vaste superficie destinée à des usages piétonniers, des espaces verts, des pistes cyclables et d’autres équipements au service des usagers.
Réduire la pollution et améliorer la sécurité
La réduction du trafic automobile dans la zone vise à lutter contre les niveaux élevés d’émissions de dioxyde de carbone et d’autres gaz polluants générés par la circulation. Cette pollution a également un impact économique, en allongeant les temps de déplacement notamment aux heures de pointe, avec des embouteillages sur le pont de la Barqueta et les accès pouvant rallonger les trajets de 15 à 20 minutes.
En outre, la saturation des voiries représente un risque pour la sécurité routière au sein du parc et complique les interventions d’urgence, en particulier pour les véhicules de secours comme les ambulances ou les camions de pompiers, qui rencontrent des difficultés à circuler à certaines heures.