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La pegatina diana, drapeau d’Espagne, escarapela, signalisation routière est un symbole que l’on aperçoit parfois collé près des feux arrière de certains véhicules ; elle suscite des interrogations sur son origine et sa signification.
Pegatina diana, drapeau d’Espagne, escarapela : origine et signification
Le motif en question ressemble à une cible composée de cercles concentriques aux couleurs de la flag espagnole : rouge, gualda (jaune) et rouge. Malgré son apparence de diana, il s’agit en réalité de la « escarapela » d’Espagne, un roel héraldique qui a émergé comme signe patriotique pendant la période de la Guerre d’Indépendance et qui était souvent associé au milieu militaire.
Historiquement, la escarapela a servi à marquer l’appartenance nationale. Aujourd’hui, elle est notamment utilisée comme insigne pour identifier la nationalité des avions et des aéronefs — en particulier militaires — lorsque la vitesse de vol empêche l’utilisation d’un drapeau. La escarapela aéronautique est donc une pièce ronde rattachée aux symboles héraldiques, et non une cible destinée à être interprétée littéralement.
Pourquoi certains conducteurs collent cette escarapela sur leur voiture
Sur les routes et dans les rues, les automobilistes posent des autocollants pour diverses raisons. Le principal motif évoqué pour l’usage de la escarapela est l’affichage de la nationalité ou de la fierté patriotique, fonction semblable à celle d’un autocollant simple représentant le drapeau espagnol.
Traditionnellement, les adhésifs collés près des feux arrière servent à identifier l’origine d’un véhicule ou à afficher des symboles culturels. Dans le passé récent, d’autres types d’autocollants étaient populaires, comme le toro d’Osborne ou la banderole nationale, mais la personnalisation a beaucoup évolué et les motifs sont aujourd’hui très variés.
Autres autocollants régionaux et motifs fréquemment observés
Au-delà de la escarapela, de nombreux conducteurs choisissent des symboles liés à leur région d’origine. Parmi les exemples souvent cités figurent l’âne pour certains Catalans, la Cruz de la Victoria pour les Asturiens, le « caballito celtíbero » pour les natifs de Soria, ou encore Don Quichotte et Sancho Panza pour des conducteurs de Castille‑La‑Manche.
La personnalisation des véhicules s’étend par ailleurs à des éléments non identitaires — logos technologiques, personnages de dessins animés, et autres vinyles décoratifs — mais l’affichage de la nationalité ou de l’appartenance régionale demeure une pratique répandue.
Contexte des autocollants de véhicule en Espagne
Si aujourd’hui beaucoup de conducteurs pensent d’abord aux vignettes environnementales de la Direction générale de la circulation (DGT) — introduites pour classer les véhicules selon leurs émissions et faciliter des restrictions de circulation —, les autocollants traditionnels collés près des feux arrière conservent une fonction principalement identitaire et esthétique.
Chaque personne peut avoir une motivation différente pour apposer ce type de signes sur son véhicule, mais le fil conducteur demeure la volonté d’affirmer une appartenance — nationale, régionale ou culturelle — lors des déplacements sur la voie publique.