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Dans la nuit du 1er au 2 novembre, des frappes russes nocturnes en Ukraine ont fait six morts, dont deux enfants, dans les régions de Dnipropetrovsk et Odessa, selon les autorités. Le procureur général ukrainien a annoncé les chiffres et des détails sur les dommages infligés par ces tirs de missiles et de drones. Une attaque sur la région de Zaporijjia a privé d’électricité environ 58 000 foyers dans le sud, selon le gouverneur Ivan Fedorov. Les autorités rappellent que les attaques nocturnes touchent régulièrement les infrastructures énergétiques depuis 2022.

Six morts dans la nuit: Dnipropetrovsk et Odessa touchées
« Les forces russes ont attaqué les régions de Dnipropetrovsk et Odessa. Six personnes sont mortes, dont deux enfants », a annoncé samedi les services du procureur général ukrainien sur Telegram. Les enfants étaient deux garçons âgés de 11 et 14 ans, a précisé le médiateur pour les droits humains, Dmytro Loubinets. En parallèle, l’attaque a privé d’électricité environ 58 000 foyers dans la région de Zaporijjia, selon le gouverneur local, Ivan Fedorov. Ces épisodes s’inscrivent dans un cycle hivernal d’attaques énergétiques que les autorités décrivent comme récurrent depuis 2022.
Des dégâts électriques et un contexte plus large
La région de Zaporijjia a vu environ 58 000 foyers privés d’électricité, selon le gouverneur local. Les services de l’armée de l’air ukrainienne ont publié une analyse qui montre que les attaques nocturnes ciblent le réseau électrique, et une compilation des chiffres disponibles indique que 270 missiles ont été tirés en octobre, soit une hausse de 46 % par rapport à septembre, selon l’AFP.
Éléments contextuels sur les chiffres d’octobre et les tendances
Selon une compilation des chiffres fournis chaque jour par l’armée de l’air ukrainienne, le mois d’octobre demeure le plus actif depuis le début de 2023 en termes de bombardements nocturnes. 270 missiles en octobre constituent le volume mensuel le plus élevé enregistré, avec une hausse de 46 % par rapport à septembre, selon l’AFP. Ces données s’ajoutent au récit des coupures et des besoins d’importation d’énergie qui persistent en Ukraine pendant l’hiver.