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Plusieurs médias français rapportent la condamnation du chanteur Slimane pour harcèlement sexuel, dans une affaire impliquant des messages envoyés à des techniciens et présentée devant le tribunal de Saint-Étienne. Le jugement a été rendu dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) et prévoit une amende de 10 000 euros, avec 3 000 euros assortis d’un sursis. Cette affaire, qui remonte à fin 2023, alimente un débat sur les comportements dans le milieu artistique et sur les suites judiciaires en matière de harcèlement.
Slimane condamné à 10 000 euros d’amende pour harcèlement sexuel
Le tribunal judiciaire de Saint-Étienne a condamné Slimane Nebchi à une amende de 10 000 euros pour harcèlement sur un technicien durant un concert fin 2023, par le biais d’un support numérique ou électronique. Le jugement, rendu dans le cadre d’une CRPC, prévoit 3 000 euros avec sursis. L’affaire porte sur des messages et sollicitations jugés inappropriés dans un contexte professionnel; l’enquête évoque des faits d’agression sexuelle et de harcèlement sexuel sur deux techniciens lors de la même soirée, mais ces plaintes ont été classées sans suite faute de preuves suffisantes.
Ce que disent les autorités et les éléments de l’enquête
Selon la procureure de Saint-Étienne, Anne Gache, « L’enquête n’a pas permis de caractériser les autres plaintes déposées, lesquelles sont classées sans suite ». L’enquête a aussi été décrite par Me Anne-Sophie Charrieras, avocate des plaignants, qui indique que certains témoins auraient filmé la scène à l’aide de leur smartphone.
Réactions et contexte
L’audience est publique, mais le choix de cette petite salle en retrait donne un caractère de huis clos à cette comparution. Slimane Nebchi, 35 ans, reconnaît les faits qui lui sont reprochés. « Il a reconnu sa culpabilité », se félicite l’avocate de sa victime. Ni Slimane ni ses représentants n’ont, pour l’instant, réagi publiquement au jugement.