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5 milliards d’euros nécessaires pour revitaliser les centres-villes britanniques

by Sara
5 milliards d'euros nécessaires pour revitaliser les centres-villes britanniques
Royaume-Uni

Un montant de 5 milliards d’euros est nécessaire pour revitaliser les centres-villes britanniques en difficulté. Des villes telles que Bradford dans le Yorkshire, Newport dans le sud du Pays de Galles et Blackpool dans le Lancashire affichent une proportion de magasins vides deux fois plus élevée que celle de Londres, selon une étude.

Les défis des centres-villes

Un rapport du think tank Centre for Cities a révélé que la santé des artères commerçantes variait considérablement à travers le pays. Il appelle les autorités à se concentrer sur le développement de logements et d’emplois bien rémunérés dans les zones centrales afin d’accroître le pouvoir d’achat local.

Appels à la réforme des impôts commerciaux

Les commerçants ont demandé une réduction des impôts commerciaux, une diminution des taxes sur l’emploi et des frais de stationnement moins élevés pour aider à revitaliser les artères commerçantes. Le rapport souligne que réformer le système d’impôts commerciaux, jugé « défectueux », ne suffira pas à redynamiser ces zones économiques en difficulté, car de nombreuses propriétés ne paient déjà pas de taxes.

Analyse des causes de la dégradation

Andrew Carter, directeur général de Centre for Cities, a déclaré : « Notre recherche montre que l’artère commerçante ne faillit pas partout. Là où elle échoue, la cause n’est pas seulement cosmétique, mais économique. Les politiques concernant les devantures de magasins, les loyers ou le stationnement passent à côté de l’essentiel. »

L’impact de la population sur le commerce

Les centres-villes en difficulté présentent un surplus de magasins et un déficit de population. Si les habitants locaux n’ont pas d’argent à dépenser ou pas de raison de se trouver dans le centre, les artères commerçantes souffrent, quelle que soit l’intervention mise en place.

Différences entre les zones

Dans des zones plus aisées, comme York, Londres et Édimbourg, environ 1 £ sur 4 est dépensé dans la restauration, et relativement peu de magasins sont vides – juste un peu plus de 9 %. En revanche, à Bradford, Stoke et Wigan, qui figurent parmi les lieux avec les taux de vacance les plus élevés, il s’agit d’environ 1 £ sur 10, avec des taux d’inoccupation dépassant 16 %.

Une économie locale fragile

Dans des villes comme Newport, Blackpool et Sunderland, la proportion de magasins par rapport à la population est relativement élevée, contrairement à des centres-villes prospères tels qu’Oxford, Brighton ou Liverpool. Bien que York ait une proportion élevée de magasins pour sa population, elle bénéficie également d’un fort tourisme, un atout que toutes les villes ne peuvent pas développer.

Conclusion des experts

Le British Retail Consortium, représentant la plupart des grands détaillants, a affirmé : « Les centres-villes ont besoin d’un mélange d’activités commerciales, y compris le commerce et l’hospitalité, pour faire de ces zones des lieux où les gens ont envie d’être. Cependant, l’investissement dans les centres-villes est constamment freiné par un système d’impôts commerciaux obsolète, qui limite la capacité d’investir dans des magasins et des emplois essentiels pour l’économie quotidienne. »

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