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Le commanditaire présumé de l’incendie criminel survenu en juillet 2024 à Nice a été arrêté en Guinée-Bissau, selon une annonce faite par le procureur de Nice, Damien Martinelli. Cet homme, âgé de 27 ans et originaire du Sénégal, avait quitté la France peu après le drame qui a coûté la vie à sept personnes.
Circonstances de l’arrestation
Identifié comme le principal suspect, il a été interpellé à l’aéroport international de Bissau, suite à un mandat d’arrêt international lancé à son encontre. Il était déjà connu des autorités, ayant été précédemment condamné pour des infractions liées au trafic de stupéfiants. Actuellement, il est en détention, en attente d’une éventuelle extradition vers la France. Toutefois, les autorités bissau-guinéennes n’ont pas encore statué sur son sort, en l’absence d’accord bilatéral entre les deux pays.
Autres interpellations liées à l’incendie
Un autre suspect, lié à l’incendie, a également été appréhendé en avril en Algérie. Selon Damien Martinelli, ce dernier ne pourra pas être extradé vers la France en raison de sa nationalité algérienne, conformément aux accords entre les deux pays.
Progrès de l’enquête
Malgré ces arrestations, l’enquête se poursuit. Les autorités françaises recherchent activement toutes les personnes impliquées dans cet incident tragique. Le procureur a indiqué que des discussions étaient en cours avec les autorités algériennes pour obtenir des informations complémentaires concernant le suspect arrêté dans leur pays.
Le drame de juillet 2024
L’incendie, qui s’est déclaré dans la nuit du 17 au 18 juillet 2024, a touché un immeuble du quartier des Moulins à Nice. Les flammes, allumées dans les escaliers, ont rapidement ravagé un appartement du septième étage, causant la mort de sept personnes, dont trois enfants âgés de 5, 7 et 10 ans, ainsi qu’un adolescent de 17 ans et deux femmes de 22 et 46 ans. Un homme de 45 ans a également perdu la vie en tentant de s’échapper par la fenêtre.
Identification des suspects
Les enquêteurs, grâce à un important travail de recoupement, notamment autour des communications téléphoniques, ont rapidement identifié les incendiaires présumés, âgés de 17 à 21 ans. Parmi ceux-ci, deux ont déjà été interpellés et mis en examen dans le cadre de cette affaire.