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Un salarié raconte comment le favoritisme au sein de son entreprise a dégénéré en conflit au travail : un collègue proche de la direction obtient systématiquement des avantages — notamment l’approbation d’une demande de congé — et finit par perturber l’équilibre de l’équipe.
Favoritisme et sabotage d’une demande de congé : témoignage d’un conflit au travail
Le récit décrit une situation de favoritisme où la relation étroite entre un supérieur et un collaborateur se traduit par des privilèges répétés. Selon le témoignage, les deux compères déjeunent ensemble, passent leur temps à se raconter des potins et le collègue « favorisé » obtient presque tout ce qu’il demande. À titre d’exemple concret, une demande de congé de deux semaines formulée à la dernière minute aurait été immédiatement acceptée, sans que cela ne suscite d’explication ni d’ajustement égalitaire pour le reste de l’équipe.
Le comportement du collègue s’est, d’après l’auteur, accentué avec le temps : il commencerait à partir de plus en plus tôt chaque jour, jusqu’à quitter le bureau vers 15h. Ces départs anticipés et l’acceptation systématique de congés créent une redistribution informelle des tâches, qui pèse sur les autres membres du service.
Impact sur la charge de travail et les relations professionnelles
Le témoignage souligne deux conséquences principales pour l’équipe : une charge de travail plus lourde pour les collègues restants et une limitation effective de leurs possibilités de prendre des congés. Quand un collaborateur bénéficie d’un traitement privilégié, les jours et créneaux de repos deviennent plus difficiles à obtenir pour les autres, même dans un emploi couvert par un syndicat.
Le salarié qui rapporte les faits évoque aussi le dilemme personnel lié à la dénonciation du favoritisme. Signaler ces pratiques au management pourrait se retourner contre lui : il craint d’être perçu comme un « rapporteur » ou comme une personne jalouse, et de froisser la relation entre le supérieur et son « meilleur ami ». Par conséquent, beaucoup choisissent de rester silencieux plutôt que d’affronter les risques relationnels et professionnels que comporte une plainte.
Pourquoi la situation perdure et quelles tensions elle crée
Selon le récit, la force du lien entre le patron et son protégé rend difficile toute intervention individuelle. Lorsque la complicité est trop étroite, une seule voix est rarement suffisante pour obtenir une réévaluation des comportements et des décisions. Le témoignage note que, face à cette impuissance, certains salariés finissent par chercher un autre poste plutôt que de lutter contre un système perçu comme rigide et inégalitaire.
Le poste en question est décrit comme étant sous convention syndicale, mais cela n’empêche pas, d’après le salarié, une mauvaise ambiance et des pratiques managériales discutables. Le récit ne fournit pas d’éléments supplémentaires sur d’éventuelles démarches syndicales ou procédures internes engagées, il se limite au constat et au ressenti de la personne qui a partagé l’anecdote.
Conséquences humaines et tonalité du témoignage
Le ton du message reste principalement narratif et critique à l’égard du traitement inégalitaire. L’auteur conclut en exprimant son souhait que le salarié concerné trouve un environnement professionnel où il sera mieux apprécié et où son temps sera respecté. Le témoignage illustre ainsi comment le favoritisme peut être perçu comme du sabotage indirect d’une demande de congé et, plus largement, comme un facteur de déséquilibre dans les relations professionnelles.
Le fil d’origine renvoie aussi, en anecdote connexe, à une autre remarque partagée : « You’re turning into your mother. »